On se parle, mais pas vraiment…

Le lock-out dans la ligue nationale commence sa troisième semaine et malgré les discussions qui ont eu lieu tout le week-end, la LNH et l’Association des joueurs ne sont pas plus près d’une entente.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est présentement que ces jeunes gens sont en détresse psychologique…

Comme un couple qui bat de l’aile mais qui refuse de voir la vérité en face, les deux parties se sont rencontrées tout le week-end pour discuter de tout, sauf du sujet sur lequel elles ne s’entendent pas : le partage des revenus.

Par contre, on a accepté que la période admissible à la tenue de tests antidopage inopiné soit prolongée, mais ça ne veut pas dire que les produits dopants constituent un problème, oh que non ! On veut juste «limiter la période au cours de laquelle des gars pourraient en prendre», a dit un membre de l’AJLNH vendredi.

Au lieu de régler des non-problèmes, ces millionnaires et milliardaires ne voudraient pas régler le noeud du problème ?  Juste de même : pendant que vous en êtes à votre troisième semaine de lock-out, la NFL en est à sa quatrième semaine d’activités. Et comme le lock-out avec ses officiels et sa résolution ont fait tellement parler au sud de la frontière, inutile de vous dire que le facteur «on-s’en-crisse» chez nos voisins est très élevé par rapport à votre conflit…

On a hâte de voir la bière à 13 $ au Centre Bell, question de manque à gagner, voyez-vous !

Pendant ce temps-là, dites-moi, le dossier Nordiques avance-t-il ? Non ? C’est surprenant quand même…

Quelle fin de saison dans l’Américaine

Le Baseball majeur a une veine de cocu ! Alors qu’il vient d’instaurer son match-suicide pour obtenir la place de quatrième as pour ses séries de fin de saison, la course, surtout dans l’Américaine, ne peut être plus serrée !

Les trois premières formations à se qualifier pour les séries dans l’Américaine ont reçu leur billet… dimanche, alors qu’il ne restait que trois matchs à jouer !  Qui plus est, dans l’Est, les Orioles ou les Yankees ne savent toujours pas qui terminera premier et qui devra disputer le 163e match menant aux séries. Les deux clubs sont nez à nez, à 92-67 !

À 38 ans, Jeter connaît l’une de ses meilleures saison en carrière.

Dans la Centrale, les Tigers et les White Sox ne sont séparés que par une rencontre, et la course au quatrième as bat son plein, alors qu’elle implique quatre clubs si on prend celui qui terminera deuxième dans l’Est !  Vraiment, les décideurs de la MLB n’auraient pas pu souhaiter mieux !

Parlant des Yankees, Russell Martin est en train de faire oublier une saison de misère avec un mois de septembre du tonnerre ! Le receveur a d’ailleurs atteint le plateau des 20 circuits en carrière pour la première fois ! Et Derek Jeter ? L’arrêt-court — fini, selon certains ! — mène le Baseball majeur avec 213 coups sûrs… Douce : j’ai besoin d’un nouveau t-shirt de Jeter !

Dans la Nationale, si c’est un peu moins serré, il reste tout de même une place à assigner pour le match suicide, mais les dés sont pratiquement jetés : avec trois matchs à jouer, les Cards ont une avance de deux matchs sur les Dodgers. Ça prend un miracle ou un effondrement…

Et vous voyez comme nous sommes bons joueurs : nous ne vous parlons même pas des déboires des Red Sox et de Bobby «The Clown» Valentine…

Que se passe-t-il avec l’Impact ?

(OK, Rich et les Talbot, vous avez fini de lire CPCJ! vous !)

Pour ceux qui suivent d’un oeil distrait la saison du onze montréalais, vous croyez que leur saison est terminée. On ne peut pas vous blâmer : l’Impact est présentement dans sa 16e période de deux semaines d’inactivité du calendrier professionnel le plus mal foutu de l’histoire du sport organisé ! Même l’atome B de St-Zéphirin-de-Courval a un calendrier mieux conçu que celui de la MLS.

En pleine course aux séries, la formation montréalaise «profite» d’une pause de deux semaines pendant que les clubs qu’elle doit rattraper jouent tous les matchs en mains dont ils disposaient. Pendant ce temps, même si l’équipe tente tant bien que mal de demeurer dans l’Actualité, elle retombe peu à peu dans l’indifférence totale qui avait marqué sa transition entre le Stade olympique et le stade Saputo.

À l’époque, l’équipe marketing du club, Richard Legendre en tête, avait décrié cette situation, qui avait entraîné des ventes faméliques de billets pour les premiers matchs dans son stade rénové.

Il faudra que l’Impact fasse ses récriminations auprès de la MLS, puisque ce calendrier est un non-sens éhonté. Non seulement un calendrier mieux partagé permettrait à l’Impact de mieux gérer l’utilisation de ses joueurs (en n’ayant pas un paquet de matchs collés suivis d’une pause à n’en plus finir…), mais aussi de connaître exactement sa place au classement. Car si l’équipe n’est pas mathématiquement éliminée, ses chances sont minces depuis plusieurs semaines déjà, notamment en raison des matchs en mains sur lesquels pouvaient compter ses adversaires.

Bon, on n’entre même pas dans le débat de «Qu’est-ce-qui-se-serait-passé-si-Patrice-Bernier-avait-joué-en-début-de-saison». Juste que l’équipe joue de façon continue sur toute la durée de la saison régulière ne pourra que l’aider.

Le lock-out et la bullshit qui vient avec

Voilà ! Comme dirait un célèbre chroniqueur montréalais : c’est faite là !

Une fois de plus, on semble dormir au gaz à la LNH…

Incapable de s’entendre avec son équipe de rédaction au cours des négociations de la dernière chance tenues au Portugal, la direction de Chips ! Peanuts ! Cracker Jack ! n’a eu d’autres choix que d’imposer un lock-out. Comme ça s’est produit par le passé dans certains médias québécois, la direction de Chips ! Peanuts ! Cracker Jack ! assurera donc la rédaction pendant la durée du conflit. Souhaitons que la qualité du blogue ne s’en ressentira pas trop… Contrairement au ridicule conflit qui secoue depuis samedi la Ligue nationale de hockey, cette «bataille de milliaires» ne coûtera pas un sous à personne !

Mais trève de plaisanteries, nous souhaitons sincèrement que vous n’avez pas investi une fortune en Guide des Poolers, Hockey Guide et autres magazines de cet acabit. Votre pool se fera soit dans un mois, soit dans un an.

Car nous réitérons notre prédiction du mois dernier : ce conflit sera soit très court, soit très long. Nous croyons toujours que ces sbires réaliseront promptement qu’ils ne sont pas la NFL et que tout le monde se crisse bien d’eux aux États-Unis, où le tiers (si ce n’est pas la moitié) des équipes se trouve en difficultés. Cette illumination divine conduirait alors les deux parties à conclure un accord autour du 15 octobre. À peine l’encre des signatures séchée, on sauterait sur la glace pour un rapide camp d’entraînement d’une dizaine de jours et on commencerait la saison amputée de quelques matchs seulement à la fin du mois.

Mais si la LNH et l’AJLNH veulent jouer aux grenouilles qui se prennent pour des boeufs…

***** Nous interrompons ce post pour signaler la troisième mention de Jean de la Fontaine sur ce blogue, un record du monde pour un blogue à caractère sportif. (Poignée de mains. Crépitements de flashes. Sourire niais.)*****

Donc, si la LNH et l’AJLNH veulent jouer aux grenouilles qui se prennent pour des boeufs, ce conflit durera longtemps, vous privera probablement d’une saison de hockey, empêchera la Canadien de mettre fin à une disette de 19 ans sans coupe Stanley et coûtera très cher à la LNH et Gary Bettman, qui devra sûrement constater que certains clubs américains ne pourront pas survivre. Il pourrait même y laisser son poste au passage…

Au cours des prochaines semaines — c’est déjà commencé — vous lirez des chroniqueurs blâmer qui des joueurs, qui des proprios pour ce conflit. Leurs arguments tiennent bien la route d’un côté ou de l’autre. Mais quand à la veille d’un conflit de travail au cours duquel tu prétends ne plus avoir les ressources financières pour accorder les salaires et partager tes revenus de la façon dont c’est présentement prévu ET que tu accordes des contrats de 13 ans et 100 millions $ (ou les quatre contrats semi-ridicules accordés à quelques heures du déclenchement du conflit), tu ne fais rien pour aider ta cause ou t’attirer la sympathie du public…

BULLSHIT !

Et ce n’est pas la seule bullshit que vous allez vous faire servir. La LNH a annoncé hier qu’elle était forcée de demander à ses employés de bureau de sacrifier une journée de travail et 20 % de leur salaire pour palier aux difficultés financières qu’entraînent ce lock-out. On vous rappelle que Bettman a touché près de 8 millions $ US l’an dernier. Bill Daly doit toucher dans les sept chiffres également.

BULLSHIT !

Le Canadien a fait la même chose, comme en 2004-05. Le Canadien est parmi les plus hypocrites dans ce dossier. Le Canadien joue à guichets fermés depuis la reprise des activités en 2005-06 et son amphithéâtre est parmi les trois premiers en Amérique du Nord pour le taux d’occupation depuis de nombreuses années. Avec son parking à 25 $, ses bières diluées à 10 $, ses 21 273 billets vendus soirs après soirs et PENDANT QU’IL ÉCONOMISE TOUTE SA MASSE SALARIALE PENDANT LE LOCK-OUT, vous croyez vraiment que le Tricolore a besoin de demander à ses employés de bureau qui font 40 000 $ de sacrifier 20 % de leur salaire ?

En 2004-05, bien que le Canadien était déjà l’une des équipes les plus riches de la LNH, elle avait fait la même chose, même si certains clubs plus pauvres avaient décidé de ne pas réduire le salaire de leurs employés de bureau. En 2004-05, le Canadien s’était aussi servi du lock-out pour sabrer dans sa masse salariale administrative, congédiant 72 personnes lors de l’annonce de l’annulation de la saison (dont votre humble blogueur).

Abonnés de saison du Canadien, le Tricolore vous a-t-il remboursé votre abonnement pour la saison 2012-13 ? Bien sûr que non ! Et ne vous avisez pas de chiâler à part cela !

Alors n’allez pas croire toute la bullshit qu’on vous servira au cours des prochains jours/semaines, surtout de la part des proprios d’équipes et de la LNH.

Heureusement qu’il y a les Sabres !

Car il faut bien qu’un club rappelle au Canadien où est sa place dans ce classement !

Non mais, êtes-vous sérieux, là ? Gagner deux matchs d’affilée alors que vous étiez au plus fort de la course pour le premier choix au repêchage ?

Voilà pourquoi c’est bien de pouvoir compter sur des amis dans cette ligue. Pendant que les Bruins et leurs partisans étaient occupés à gagner des combats, les joueurs des Sabres ont profité d’une soirée ordinaire de Tuukka Rask et Tim Thomas pour l’emporter 6-0 et reléguer le CH en 14e place dans l’Est, au 26e rang au total !

Les Big Bad Bruins ont subi un cuisant revers aux poinTs, ceux qui comptent vraiment, hier.

C’est certain que si la Caroline l’avait emporté en prolongation au lieu de concéder le troisième point aux Ducks hier, ça aurait été encore mieux, mais bon !

Le Tricolore se rend maintenant à Long Island ce soir pour affronter les Islanders, qui ont six victoires à leurs 10 derniers matchs. Souhaitons que leur bonne séquence se poursuive. Celle des Islanders, pas du Canadien.

Transactions

Si vous suivez certains funsiders sur Twitter – ces gens «branchés» à tous les vestiaires, tous les joueurs et tous les dirigeants de tous les clubs de la Ligue nationale de hockey (!) – vous savez déjà qu’il y aura plein de transactions au cours des prochains jours, dont plusieurs impliqueront le Canadien. Une journée, c’est Columbus, Los Angeles et Nashville qui sont intéressés par Andrei Kostitsyn. Le lendemain, ce sont les Panthers. Et peut-être les Flames, aussi.

Ces gens scandent depuis septembre que Jarome Iginla s’en vient à Montréal et que contre Kostitsyn, on pourrait sûrement aller chercher Jeff Carter ou Rick Nash à Columbus. News flash: le CH a déjà transigé avec les Flames et, même s’il connaît une saison Ordinaire avec un grand O, Mike Cammalleri, le Marqueur-de-40-buts-qui-en-a-marqué-26-et-19-au-cours-des-deux-dernières-saisons (et qui en a autant que Lars Eller cette année…), n’a pas été un appât suffisant pour que les Flames laissent partir leur capitaine… Pensez-vous que Kostitsyn, ce sera assez pour Carter, Nash ou Iginla ?

(Et, en passant, les Flames sont à un point des séries. Ils sont plutôt en mode acquisition que vente de feu…)

(Et, en passant no 2, pourquoi on se débarrasserait de Kostitsyn ? Regardez à travers la LNH, des marqueurs de 22 buts, sa moyenne sur 82 matchs, à 3,5 millions $ par saison, il n’y en a pas beaucoup. Et un marqueur de 22 buts, amis lecteurs, c’est un match de trois buts, deux de deux buts et une quinzaine d’autres matchs avec un but. Alors sur 82 parties, ça en fait une bonne soixantaine au cours desquels il ne marquera pas…)

Non, mis à part un bon divertissement, ces gars-là n’en savent pas plus que vous. Aucun de ces joyeux drilles n’avait prévu la transaction Kaberle. Pourtant, ça doit se discuter ce genre de transactions. Ça ne doit pas se décider en deux minutes sur le coin d’une table…

Et puis, le temps n’est plus aux acquisitions chez le Canadien, mais bien à la distribution de talent ! C’est la loterie pour le premier choix qu’il faut viser, et non la huitième place dans l’Est pour la rater par deux points et choisir – encore – au13e ou 14e échelon…

Québec : c’est pas fait…

Alors comme ça, à Seattle, on voudrait bien un aréna et un club de hockey aussi ?  Le nord-ouest des États-Unis est plutôt prospère et le hockey y est déjà bien implanté au niveau junior. Est-ce que Seattle représente donc un véritable obstacle au retour de Québec dans la LNH ?

Je sais que pour nos amis de Québec (et certains d’ailleurs) ce retour des Nordiques est déjà chose faite. Et, évidemment, tous les intervenants rencontrés hier par les médias (Marcel Aubut, le maire Labeaume, les anciens Nordiques) sont convaincus que c’est chose faite.

Nous, ce qu’on dit depuis le début, c’est que nous le croirons quand le calendrier de la LNH sortira avec «Québec» d’écrit quelque part et pas avant.

Et puis, la vraie question qu’il faut se poser, c’est : est-ce que leurs architectes et leurs entrepreneurs sont moins lambins que les nôtres ? Ça pourrait peser lourd dans la balance…

Plus ça change, plus c’est pareil ?

Alors comme ça, Pierre Gauthier s’est finalement rendu compte que la seule façon de garder son job encore un peu plus longtemps, c’était de congédier le bon Jacques.

Contrairement au bon Pierre, nous ne remercierons pas le bon Jacques pour «services rendus». L’équipe n’a pas progressé sous Jacques Martin, les jeunes n’ont pas de place pour se développer – au contraire ! – et à force de s’amouracher de vétérans finis ou de joueurs de soutien borderline AHL mais qui bénéficient d’un temps de glace comme s’ils étaient des vedettes de la NHL (comme Tom Pyatt l’an dernier et Mathieu Darche cette saison), le bon Jacques a gardé l’équipe dans un niveau de médiocrité juste assez élevé pour faire espérer les partisans, mais au final, le Canadien demeure un club Ordinaire avec un grand O.

Le bon Jacques pourra maintenant aller jouer dans la tête de jeunes joueurs d'une autre organisation.

Alors assez parler de Jacques Martin : après les Sénateurs, les Panthers et le Canadien, il pourra maintenant aller blâmer les jeunes d’un autre club. Parlons un peu de Randy Cunneyworth.

Randy Cunneyworth connaît bien les jeunes de l’organisation pour les avoir dirigés à Hamilton et les jeunes de l’organisation, selon ce qu’il nous a été permis d’apprendre au cours des derniers mois, aiment bien Cunneyworth. Peut-être pas autant que les gars aimaient Kirk Muller, mais tout de même, ils l’aiment bien. Les Bulldogs ne formaient pas un mauvais club avec tous ces jeunes, souhaitons qu’il saura retrouver les combinaisons qui l’ont bien servi quand il dirigeait le club-école.

Maintenant, évidemment, le gros scandale soulevé par cette nomination – intérimaire, il faut le souligner – est que Cunneyworth ne parle pas français.

Hon.

Sérieusement, si le Canadien gagnait la coupe Stanley aux deux ans avec 25 Russes dans la formation, ça vous dérangerait vraiment qu’il n’y ait pas de francophone ? Si l’équipe se met à gagner, ça vous dérange vraiment d’entendre le coach dire que l’équipe a bien joué sans la rondelle ? Que tel ou tel joueur fait bien les petites choses ? Que c’est un individu ? Si Kirk Muller avait remplacé le bon Jacques ? Ah mes coquins !

Ici, à Chips ! Peanuts ! Cracker Jack !, on s’en fout éperdument de la langue parlée par le coach du Canadien. Il pourrait être Japonais qu’on s’en sacrerait autant. Ce qu’il faut, c’est que l’équipe gagne et la job du bon Pierre (tant qu’il l’a) est de trouver le meilleur candidat possible pour occuper telle ou telle fonction. Je l’admets : Randy Cunneyworth n’est peut-être pas le meilleur homme disponible. Mais c’est pour ça qu’il a été nommé de façon intérimaire. Cet été, Monsieur Gauthier pourra regarder qui est disponible et qui ne l’est pas.

Mais je vous le demande : si les seuls candidats disponibles sont Mike Babcock et Bob Hartley, ou encore Dan Bylsma et Michel Therrien, lequel voulez-vous ? Le meilleur ou le bilingue ?

Et pourquoi on demande une «moralité supérieure» au Canadien en matière d’entraîneur-chef qu’on n’exige pas de la part des Alouettes, de l’Impact ou des Expos auparavant ? L’ami Jean-François Bégin, directeur des sports à La Presse, nous twittait hier que c’est parce que le Canadien est plus important que ces trois organisations aux yeux des Montréalais. Nous ne sommes pas d’accord avec cette raison. Elle est peut-être vraie, mais ça ne devrait pas faire en sorte que le Canadien soit limité dans son choix d’entraîneur. Et peut-être que si le Tricolore choisissait le meilleur candidat disponible au lieu du meilleur bilingue disponible, il n’en serait pas rendu à 15 entraîneurs en 30 ans.

En attendant, Martin, Cunneyworth, bilingue ou unilingue anglophone, ça ne change rien : le Canadien est toujours un club aussi Ordinaire. Voire poche. Le match d’hier soir contre les Devils nous l’a bien démontré.

Et avec la défaite d’hier, il doit maintenant jouer pour ,643 pour atteindre son objectif de 96 points.

On vous le redemande : y croyez-vous encore ?

Devinez quoi ? Le Canadien a une autre grosse semaine devant lui…

Il ne s’en sort pas. Le Tricolore a, vous l’aurez deviné, a une autre grosse semaine qui l’attend. Mais au premier regard, elle semble «facile».

Oui, facile. Columbus et Vancouver à Montréal, puis New Jersey à Newark. Deux clubs moins bien classés que lui au classement et les Canucks. Bon, c’est vrai que dans les faits, les Devils ont une fiche de 12-13 et le Canadien de 11-16, mais qui sommes-nous pour critiquer les points accordés aux perdants dans cette ligue ?

Alors le Canadien, si la logique prévaut, devrait sortir de cette semaine avec 4 points sur 6. Ce qui l’aiderait grandement, car, on vous le rappelle, il doit maintenir une fiche de ,627 d’ici la fin de la saison pour rencontrer son objectif de 96 points.

Les p’tits vites d’entre vous auront découvert qu’en bas de 4 points, il est assuré de ne pas suivre le rythme qu’il s’est lui-même imposé. On ne vous en passe pas une, petits vlimeux…

Le retour de MaxPac ne devrait pas nuire :  le jeune homme était frustré d’avoir été suspendu et il devrait manger les bandes (au sens figuré, pas comme Steve Bégin là…).

Si j'étais les Blue Jackets, je jetterais un oeil sur le 67...

On a un problème là…

OK, si le département des communications du Canadien ne s’est pas encore rendu compte que sa façon de faire fait maintenant chier tout le monde, il ne s’en rendra jamais compte. Après le fiasco de «L’Affaire Markov» et les critiques de Marc De Foy samedi, dans le Journal de Montréal, voici que Dave Stubbs et François Gagnon (deux fois plutôt qu’une) sautent dans le train ce matin. C’est rendu unanime : le CH tombe sur les nerfs des médias qui le suivent.

Prédiction d’un ex-employé de ce fameux département de communications : ils ne changeront rien. Ils s’en foutent. À moins que Monsieur Molson ne s’en foute pas lui, de s’aliéner toute la presse…

Shanahan : autre gros dossier

Décidemment, les joueurs de la LNH ont décidé qu’il fallait tester Brendan Shanahan à fond.

Cette fois, c’est Jordan Tootoo qui a trouvé que c’était une bonne idée de voir jusqu’où serait prêt à aller Shanahan s’il donnait – lui aussi – une p’tite shot à Ryan Miller. (Bravo aux joueurs des Sabres qui n’ont pas attendu, cette fois, pour se porter à la défense de leur gardien…)

Le préfet de discipline de la ligue doit frapper fort: les joueurs se permettent plusieurs largesses à l’endroit des gardiens cette saison, notamment Dustin Penner face à Carey Price samedi dernier. (À noter ici: aucun joueur du CH pour aller se frotter au gros Penner…)

Le Wild ??

J’aimerais porter à votre attention qu’en ce matin du 5 décembre, le Wild du Minnesota – SANS Guillaume Latendresse – occupe le premier rang de la LNH avec 37 points en 27 matchs.

Imaginez quand Tender, le-marqueur-de-30-buts-qui-n’en-a-jamais-marqué-30, sera de retour…

Les Packers !

Ah, ça faisait longtemps qu’on ne vous avait parlé de nos Packers, mais ici, à Chips ! Peanuts ! Cracker Jack !, nous avons regardé avec beaucoup d’intérêt la deuxième demie du match entre les Giants de New York et les Empaqueteurs de la Baie Verte.

Une belle bouille de vainqueur. Champion du monde.

Les 56 dernières secondes de ce match seront encore montrées dans 25 ans, quand on parlera des plus fantastiques performances d’un quart-arrière. La poussée d’Aaron Rodgers pour amener son club à distance de placement en seulement deux passes était un bijou. On se serait cru revenus aux bonnes années de Brett Favre ! (Le bon Brett Favre, pas celui qui envoyait des photos de son zwitlittle sur son portable…)

55 secondes, un timeout et un placement plus tard, les Packers remportaient un 12e match consécutif cette saison. Nous croyions vraiment que les Giants allaient infliger cette première défaite aux Packers cette saison, surtout que leur demi partant et deux secondeurs partants rataient ce match.

Les Broncos ont peut-être Tebow (et par le fait même, le Seigneur) de leur bord, mais ce ne sera pas suffisant pour arrêter les Packers, qui ont Aaron Rodgers, le meilleur quart de la planète actuellement.

Comment on épelle ça, Repeat ?

Ah oui, P-A-C-K-E-R-S.

Enfin une victoire !

C'est un Palushaj abattu qui a encaissé la nouvelle. «Je m'y attendais pas», aurait-il même osé...

Le Canadien avait-il besoin de cette victoire contre les Kings de Los Angeles ? Je pense qu’on n’a pas idée à quel point.

Après quatre défaites d’affilée et la nouvelle opération au genou de Markov, ces deux points ont dû être accueillis comme la pluie après la sécheresse. Mais, pour faire l’avocat du diable un peu, est-ce que les Kings disent aujourd’hui qu’ils se sont butés à un gardien fumant pour expliquer leur défaite ? Puisque Carey Price a bel et bien été fumant dans ce match, particulièrement en première, au cours de laquelle il a essuyé le barrage de 14 tirs des Kings sans broncher.

Andrei Kostitsyn aussi a joué tout un match, marquant d’ailleurs le but gagnant sur une superbe séquence où ses compagnons de trio, Lars Eller et Louis Leblanc, ont obtenu des mentions d’assistance, un premier point dans la LNH pour Leblanc.

Parlant de Leblanc, le jeune loup a fait un bond de géant dans la hiérarchie du Tricolore, puisqu’au lieu d’être retourné à Hamilton avec le retour de suspension de Max Pacioretty, comme la logique pouvait laisser présager au moment de son rappel, c’est plutôt Aaron «Zzzzz» Palushaj qui a été retourné dans l’AHL. En voilà un qui est mieux de marquer 30 buts d’ici la fin de la saison, sinon ça sent la Ligue élite suisse.

L’inquiétant cas Markov

Cette victoire a sûrement aussi été un baume sur l’horrible – mais prévisible – nouvelle de la troisième opération au genou en 18 mois que devra subir Andrei Markov.

Je ne sais pas si vous avez entendu le point de presse de Pierre Gauthier avant le match (disponible sur canadiens.com), mais c’était très intéressant de chercher (et de facilement trouver) les éléments du message que voulait lancer l’équipe: intervention mineure, petits débris, Markov pouvait s’entraîner à part entière avec l’équipe, il allait très très bien, léger inconfort…

«Il n’y a rien de grave dans le cas de Markov, c’est seulement une intervention mineure et il ne ratera que trois semaines.» Ça c’est le message que l’on voulait qu’on entende et qu’on véhicule. Maintenant, ce qu’on doit vraiment comprendre, c’est que Markov ne jouera pas en 2011, que sa rééducation a subi un sérieux contretemps (bien oui, sinon, il aurait joué au cours de ce voyage !) et que ce pronostic de trois semaines d’absence pour une arthroscopie, c’est un minimum, rencontré habituellement quand on ne se fait pas reconstruire le genou deux fois en un an !!!

Alors dans ce dossier, le Canadien continue de prendre tout le monde pour des valises, mais il commence tout de même à admettre que le temps presse. Monsieur Gauthier a pour la première fois parlé de la possibilité d’aller chercher de l’aide à l’extérieur. Il refuse toutefois d’abandonner et d’inscrire le nom de Markov sur la liste des blessés pour longue durée, ce qui lui permettrait de libérer l’espace que son salaire moyen occupe sur la masse salariale de l’équipe.

Alors on attend. Mais si dans six semaines il ne revient toujours pas, on fait quoi ?

Question : qui va revenir en premier, Campoli ou Markov ? Ouch !

Enfantillages

Certains ont critiqué les médias dernièrement au sujet de leurs attentes face aux communications du Canadien, accusant au passage Don Meehan de ne pas se mêler de ses affaires.

À ces gens, nous répondons: il faut alors lire l’excellent texte de Marc DeFoy dans l’édition de samedi du Journal de Montréal.

Quand dans la même semaine un agent, à peu près tous les journalistes du beat et un columnist qui a suivi le club pendant près de 40 ans te critiquent de concert, faut peut-être que tu fasses une petite séance d’introspection.

Mais comme le Canadien se croit au-dessus de tout ça, je doute qu’il le fera.

,627

C’est le taux de succès que le Canadien doit maintenir pour rencontrer son objectif de 96 points.  C’est relatif le succès, hein ?

Méli-mélo du mercredi

Quelques trucs en rafale pour vous ce matin. On reconnecte ensuite après les deux matchs en 36 heures du Canadien, jeudi soir (vendredi matin pour les couche-tôt !)

Ridicules blessures

Vous le savez, ici, à Chips ! Peanuts ! Cracker Jack !, nous détestons les blessures au haut et au bas du corps. Les équipes commencent à se faire prendre à leur petit jeu…

Cette fois, c’est le Canadien, mais ça pourrait être n’importe laquelle équipe. Max Pacioretty a été blessé au «haut du corps», officieusement, dans le match contre les Panthers, lundi. Mais voilà, on sait maintenant exactement la nature de sa blessure… et ce n’est pas grâce au département des communications du Canadien.

La politique de la LNH est en train de lui revenir en plein visage...

C’est plutôt l’agent de MaxPac qui a révélé que l’attaquant du Tricolore s’était blessé aux ligaments du poignet droit, ce qu’a confirmé le joueur sur son compte Twitter (@MaxPacioretty67) quelques heures plus tard !

C’est une bonne nouvelle ! Me semble que le Canadien en a besoin, de bonnes nouvelles, de ce temps-ci; pourquoi ne pas l’annoncer ?

Lackey out

John Lackey, des Red Sox de Boston, devra subir une opération «Tommy John» (reconstruction du coude) et ratera toute la saison 2012.

Ce sont les partisans des Red Sox qui doivent être contents !

Sérieusement, Lackey, qui a brillé avec les Angels, tarde à afficher la même superbe avec les Red Sox, qui lui ont octroyé un contrat de 5 ans et 82,5 ans millions $ il y a deux ans.

La Russa prend le blâme

Intéressant papier de l’excellent Jayson Stark, où on peut lire que La Russa prend la blâme pour la huitième manche du cinquième, au cours de laquelle une erreur de communication a fait en sorte que son meilleure releveur, Jason Motte, n’était pas prêt quand il en aurait eu besoin.

On parle ici du maître de l’enclos qui admet une erreur qui pourrait lui coûter la Série mondiale. Bon texte de balle pour amateurs d’inside.

Section Littérature

Encore pour les amateurs d’inside knowledge, je suis en train de lire le livre de l’ex-voltigeur des Majeures Doug Glanville, The Game From Where I Stand.

Je n’en suis qu’aux premiers chapitres, mais c’est fascinant et nous donne un bon aperçu de ce que c’est que de percer The Show, comme ils disent au Sud de la frontière.

Je vous en reparle.

Soyez indulgent avec votre Canadien, il joue contre les méchants Flyers ce soir… et les Bruins demain !

Pas même un gros point sur la route…

Ouin. L’occasion était belle pourtant. Les Penguins jouaient sans le meilleur hockeyeur du monde, un gars du top 5 et possiblement un finaliste à l’obtention du Norris cette année. Le Canadien, même s’il est aussi amoché, avait une chance en or de faire tourner le vent, de remettre sa saison sur les rails.

Non. Pas même un gros point sur la route. Le Tricolore se retrouve maintenant avec une fiche de 1-4-1, trois maigres points sur une possibilité de 12, soit la même fiche que les excellents Jets de Winnipeg. Ayoye ! Chaque jour, j’entends Titi Tancrède, l’un des grands fans du CH, qui leur prédit la coupe Stanley année après année, pleurer comme une Madeleine…

Je sais, à Montréal, parfois, les gens tirent sur la gâchette bien rapidement. Le bouton de panique est toujours accessible. Alors nous ne céderons pas à la tentation. Mais dites-moi: au cours des 8 prochains jours, le CH va affronter Toronto, les Panthers, les Flyers et les Bruins deux fois. Ça prend combien de points sur ces 10 à l’enjeu pour se dire: OK, ils sont revenus du bon bord ? Moi, je dis 6. Mais le Canadien ne serait pas encore sorti de l’asperge pour autant… Sur différentes tribunes hier soir, les animateurs se demandaient à quel moment Geoff Molson allait sentir le besoin d’intervenir. C’est rendu à ce point-là…

Et puis merde ! Que fait encore Andreas Enqvist à Montréal ? Erik Cole joue-t-il ? Et by the way: Gomez est blessé. Quoique…

Les Alouettes pour le premier rang

Si les Alouettes battent chez eux les Blue Bombers de Winnipeg samedi, ils s’assureront du premier rang dans l’Est et d’un laissez-passer pour la finale d’Association.

Les vieux messieurs comme Anthony Calvillo apprécient les journées de congé...

Avec une équipe expérimentée comme la leur (ce sont les termes polis pour dire âgée, du moins, chez ses joueurs-clés), ce laissez-passer est d’autant plus important qu’il permettra à un peu tout le monde de guérir ses petits bobos avant d’accueillir Winnipeg ou Hamilton au Stade olympique.

Et nous aimerions rappeler aux Alouettes que la demi-finale de l’Est, s’ils devaient la disputer, aura lieu le 13 novembre. Ici, à Chips ! Peanuts ! Cracker Jack !, c’est la fête de Mini-Douce le 13 novembre. Et du haut de ses deux ans, elle s’en crisse pas mal de la LCF et de sa demi-finale de l’Est.

Ce match contre les Blue Bombers est donc d’une importance Capitale. Avec un grand C.

Retournez voir.

Je l’ai mis, le grand C.

On ne s’ennuie jamais…

…Quand Bernard Hopkins est dans les parages. Il semble toujours pris dans une controverse.

Celui qui a ravi les ceintures WBC et The Ring chez les mi-lourds à Jean Pascal est au coeur d’une autre, impliquant cette fois-ci «Bad» Chad Dawson, qui, incidemment, a lui aussi quitté Montréal dans la controverse quand il s’est incliné face à Pascal l’an dernier. Et Pascal n’haït pas la controverse non plus… On ne s’en sort pas !

Cette fois, Dawson a projeté Hopkins au sol. En tombant, Hopkins s’est disloqué une épaule. Incapable de continuer, l’arbitre a déclaré Hopkins K.-O. technique, donnant le titre à Dawson. Mais voilà: la WBC estime que l’arbitre a erré. En revoyant la vidéo du combat, elle a conclu qu’il ne faisait pas de doute que Dawson avait intentionnellement soulevé Hopkins dans le but de le projeter au sol, ce qui fait que Hopkins a récupéré les ceintures.

Tout ça pour demander ceci : cela pave-t-il la voie à un troisième Pascal-Hopkins ? Un rematch Hopkins-Dawson ? Un deuxième Dawson-Pascal ? Ouellet-Hilton 4 ?

On ne peut qu’être certain que la dernière option ne se réalisera pas. À moins que… Quelqu’un sait où est Régis Lévesque ?

Là, on joue pour vrai !

Montreal Canadiens forward Andrei Kostitsyn du...

Le Ténébreux amorcera la campagne sur le 2e trio. Ça fait peur.

Suffit le niaisage ! La saison de la LNH se met en branle ce soir !  Et question de se mettre en appétit comme il faut, le Canadien va rendre visite aux méchants Maple Leafs de Toronto !

Terminé, le «Team Bonding» ! Les p’tits gars : faut être prêts ! D’ailleurs, les joueurs du CH aussi avaient bien hâte que ça commence. Quand des jeunes coqs comme Pacioretty et Subban se chamaillent à l’entraînement, c’est signe qu’on s’est assez vu et qu’il est temps qu’on voit du méchant. C’est comme quand Obélix boudait : on savait qu’on était dû pour un petit détour par Babaorum pour tâter du Romain… Ce serait bien que les Leafs reçoivent le même traitement que les Romains ce soir…

C’est aussi le temps que la saison commence quand ta plus grosse acquisition sur le marché des joueurs autonomes – Erik Cole – se voit assigné au troisième trio… Alors qu’on l’ait vendu tout l’été et tout le camp comme le gros-attaquant-qui-manquait-tant-aux-deux-premières-lignes, voici maintenant que le dynamique Jacques Martin nous dit qu’il a des lacunes en défensive.

(Roulement d’yeux)

«C’est un individu qui ne fait pas bien toutes les petites choses et qui ne joue pas bien sans la rondelle.»

Vous aussi, vous la sentez venir celle-là, hein ?

En attendant, c’est l’énigmatique Andrei Kostitsyn qui amorcera la saison sur le deuxième trio. Le même gars qui va terminer la saison avec 24 buts, dont 5 dans les trois derniers matchs… Ça promet.

Blair qui ?

Betts, madame. Blair Betts. Honnêtement, je sais c’est qui mais je ne l’ai pas vu assez souvent pour apprécier ou non son jeu. On le dit fiable sur les mises en jeu et efficace en désavantage numérique. OK.  Mais est-ce que ce serait vraiment trop difficile pour le CH de groomer un jeune pour une fois ? Enqvist, il n’était pas capable d’être le centre du quatrième trio ?

Je commence vraiment à penser que Jacques Martin n’aime pas les jeunes ou qu’il n’est pas capable de les coacher (abstraction faite des super-vedettes à la Price ou à la Subban, que son d.g. ne lui permettrait pas de mettre de côté anyway).

Alors voilà : Blair Betts ce sera. Il nous dira sûrement (si ce n’est déjà fait) à quel point il est heureux de se retrouver à Montréal, où il y a une grande tradition de hockey et où les partisans sont les meilleurs, que ses matchs préférés à l’étranger ont toujours été ici, etc. Commence à être grafigné ce disque-là…

Prédiction révisée

En établissant mon classement dans l’Est (et en plaçant le Canadien 6e), il appert que j’ai oublié un club. Je crois plutôt que le Canadien se qualifiera 7e, derrière Boston, Philadelphie, Washington, Buffalo, Pittsburgh et Tampa Bay. J’espère devant les Rangers (ou les Leafs). Considérez-vous comme avertis !

Prédictions erronées

On ne peut pas dire que les prédictions de Chips ! Peanuts ! Cracker Jack ! pour les séries du Baseball majeur vont plutôt bien !

Si nos Yankees ont encore une chance de l’emporter dans le cinquième match qui aura lieu ce soir, les Rays ont été éliminés par les Rangers, les Phillies auront besoin d’un cinquième match et les Diamondbacks, s’ils n’ont pas encore perdu, n’ont pas balayé les Brewers…

Mais bon, on a encore une chance d’en avoir 3 sur 4 avec les trois matchs ultimes, présentés ce soir (Américaine) et demain (Nationale).

Gros week-end dans la LCF

Selon les résultats du week-end, il pourrait y avoir triple égalité au sommet dans l’Est après les matchs du week-end.

Même s’ils viennent de remporter deux gros matchs sur la route contre des adversaires (Edmonton et Winnipeg) qui occupaient le premier rang de leur section au moment du duel, les Alouettes sont loin d’avoir pris une avance confortable au sommet. Le résultat du match de vendredi entre Hamilton (7-6) et Winnipeg (8-5) permettra assurément à une de ces deux équipes de rejoindre ou devancer les Alouettes (8-5) en tête. Les Argonauts ont beau être poches (très poches, même), le match de lundi, à Percival-Molson, est un autre match que les Alouettes ne peuvent pas échapper.

Ce sera une fin de saison intéressante dans la LCF, particulièrement pour les Alouettes.

Serena Williams ou l’art de perdre sans classe…

Samantha Stosur a remporté les Internationaux de tennis des États-Unis dimanche. Les médias en ont parlé, bien sûr. Mais le problème de Stosur, qui est Australienne, c’est qu’elle a battu la darling des médias américains: Serena Williams.

Serena Williams et sa soeur Venus sont au tennis américain ce que la famille royale britannique est aux journaux à potins d’Angleterre: les principaux personnages, ceux qui rapportent de l’argent. Je ne côtoie pas la famille royale britannique, mais j’ai pu côtoyer les soeurs Williams en quelques occasions. C’est pas le fun.

Les deux divas ne se prennent pas pour de la mousse de nombril. Tout tourne autour d’elles, elles font les choses à leur façon (lire : toujours avec trop de fla-fla, comme leurs vêtements, généralement) et elles s’attendent à être le centre d’attraction de tout un chacun à tous les tournois qu’elles participent. Plusieurs médias, pas seulement américains, embarquent dans leur jeu, les confortant ainsi dans leur vision du monde…

En plus de cela, Serena Williams pense qu’elle doit gagner tous les tournois auxquels elle daigne participer. J’ai pas de problème avec ça. Mais elle n’est pas seule et les autres joueuses ne la laisseront pas faire parce que c’est Serena Williams. J’ajouterais : contrairement à ce que voudraient les médias américains, qui s’insurgeaient qu’elle ne soit pas la favorite du tournoi. Hey boys and girls! Elle a raté près d’un an et était classée 29e au monde avant le tournoi. Au US Open, on prend les classements pour établir les têtes de série. Elle sera mieux classée l’an prochain. Promis.

Samantha Stosur at the 2009 US Open
Une photo de la gagnante, visuellement plus intéressante que la perdante… (photo via Wikipedia)

Mais Serena ne va pas bien. Elle commence à croire que le monde est contre elle. D’abord, une conférence de presse pour dire que ça ne la dérange pas qu’on ne l’ait pas classée tête de série no 1. OK, mais pas besoin de faire une conférence de presse pour ça. (Bon, c’était pas pour ça, mais la majorité des questions ont tourné autour de ça…). Ensuite, elle nous a démontré toute sa classe une fois qu’elle a compris que la finale était en train de lui glisser entre les mains.

Après s’être fait enlever un point pour avoir commencé à célébrer un coup gagnant avant la fin de l’échange (c’est un peu stuck up le tennis…), Serena, dans toute sa grâce et sa splendeur, s’en est prise à l’officielle. Qu’elle fasse part de son indignation sur une application très stricte d’un règlement qui l’est aussi, passe encore. Mais ce n’était pas assez. Serena, gentiment, lui a suggéré de ne pas aller à sa rencontre si elle la croisait dans un corridor du complexe de Flushing Meadows. Au moins, elle s’est retenue et ne lui a pas dit qu’elle souhaitait «lui enfoncer une balle dans la gorge», comme elle l’avait fait il y a deux ans.

Je pense que Serena est peut-être due pour une petite thérapie de maîtrise de la colère… Surtout en tenant compte qu’elle terminait avec ce tournoi sa période de probation de deux ans pour avoir engueuler une juge de ligne (la balle dans la gorge…). Serena a même demandé à cette dame si elle était la même personne «qui était après elle la dernière fois». Ça ne va pas bien qu’on vous dit…