Pittsburgh est all-in

Non satisfaits d’avoir remporté leurs 12 derniers matchs (!), les Penguins de Pittsburgh ont décidé que c’était cette année qu’ils graveraient de nouveau leurs noms sur la coupe Stanley et ils ont décidé de se départir de quelques choix au repêchage pour mettre la main sur l’attaquant Brenden Morrow et le défenseur Douglas Murray.

Ray Shero, le d.g. des Penguins, a donc décidé de mettre la pression sur Marc Bergevin et Peter Chiarelli, de Canadien et du Boston. Car il faut être honnête, Shero regarde ces deux clubs, mais surtout, il regarde les Blackhawks de Chicago et se demande ce qu’il lui manque pour les vaincre. En faisant ces acquisitions, les Penguins montrent à tout le monde qu’ils y vont pour cette année. Les Penguins sont all-in.

On en veut une autre à Pittsburgh. Cette année, autant que possible.

On en veut une autre à Pittsburgh. Cette année, autant que possible.

En bougeant le premier dans l’Est, Shero se positionne et surtout, empêche possiblement ses deux principaux adversaires d’aller chercher les renforts dont ils ont besoin. Pensez pas que Canadien aurait aimé ça, mettre la main sur Murray ?

À huit jours de la date limite des transactions, les spéculations vont bon train et les funsiders des Internets sont brûlés comme des saumons qui viennent de remonter les rivières pour aller frayer (veuillez noter que le taux de succès des saumons est toutefois beaucoup plus impressionnant…). Bergevin bougera-t-il ? Avec six choix parmi les 90 premiers (c’est encore exact ça ? j’ai perdu le compte un moment donné…), Bergevin pourrait peut-être être tenté de s’en départir d’un ou de quelques-uns pour améliorer son équipe. Mais le d.g. du CH n’a pas l’air du genre à sacrifier l’avenir pour louer un joueur ou deux. Notre impression…

À ce moment-ci de la saison, il faut placer les Penguins comme favoris dans l’Est. Le Tricolore pourra quant à lui montrer de quel bois il se chauffe : il affrontera coup sur coup Pittsburgh et Boston ce soir et demain.

Un mot sur le projet de Warren Cromartie

Warren Cromartie et son Projet Baseball Montréal ont annoncé, en partenariat avec la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le lancement d’une étude de faisabilité dans le but de ramener le Baseball majeur à Montréal (mon texte ici).

Déjà, plusieurs journalistes sceptiques se sont affairés à plomber le projet dès le départ, avançant des chiffres ahurissants (1,2 milliards $ selon certain) et on cherche déjà le milliardaire qui veut perdre ce montant.

****AVERTISSEMENT !!! Notre jupon dépasse ici : nous souhaitons le retour du baseball à Montréal !****

Mais même malgré notre biais, on peut analyser cette PREMIÈRE étape froidement.

D’abord, il s’agit des premiers pas dans ce dossier. Avant de savoir courir, il faut apprendre à marcher. Puis, que des gens d’affaires acceptent de défrayer la moitié des coups nous laissent croire qu’il y a un intérêt dans la communauté d’affaires.

Avant de commencer à chercher un éventuel terrain pour un nouveau stade (contrairement à ce qu’on cherche à vous laisser croire, il en reste des terrains au centre-ville…), il faut avoir un club. À ce chapitre, les discussions sont entamées avec le Baseball majeur. Bud Selig, comme il l’avait si bien fait il y une douzaine d’années avec les Expos et les Twins (qui ont un nouveau stade depuis), est en train de miner deux marchés : Tampa Bay et Oakland. Les mêmes techniques sont utilisées: pression sur les autorités locales pour un nouveau stade, insultes envers les partisans qui n’appuient pas ces concessions, etc. Dans le cas de Tampa Bay, Selig a même déclaré que pour le Baseball majeur, la ville n’était plus un marché viable.

(On a l’impression de relire les articles de journaux de Montréal de 1999-2000.)

Ensuite, pour certains journalistes, les seuls personnes qui ont de l’Argent avec un grand A au Québec sont René Angélil et Guy Laliberté. Il semble évident que l’éventuel propriétaire d’une nouvelle concession ne sera pas l’un de ces deux hommes. Plusieurs autres riches hommes d’affaires viennent de Montréal ou ont des liens avec la ville. On se permet de rappeler à ces confrères que le Canadien n’est pas la propriété de Geoff Molson exclusivement, mais bien d’un consortium d’environ 708 personnes et compagnies différentes. Pourquoi ça prendrait un seul proprio pour un club de baseball ? Ça marche, un groupe de propriétaires menés par une tête d’affiche, non ? On jase là…

Et finalement, quand le groupe J’ai ma place a commencé à vendre des sièges d’un éventuel amphithéâtre à Québec, ça semblait hurluberlu pour bien du monde. Quelque 10 ans plus tard, ça l’est beaucoup moins, non ?

Le futur stade du parc Jackie-Robinson ? «Build it and they will come», que les voix lui disaient...

Le futur stade du parc Jackie-Robinson ? «Build it and they will come», que les voix lui disaient…

Méli-Mélo du mercredi

Canadien en feu, le personnel d’entraîneurs des Alouettes et Bute-Pascal aussi safe que le retour des Nordiques : méli-mélo du mercredi sur CPCJ !

Trop forts pour l’Est…

Quand nous nous sommes parlés, amis lecteurs, Canadien était en perdition la semaine dernière, après trois défaites consécutives, dont une mornifle face aux Maple Laughs.

Cette semaine ?

Canadien est premier… dans l’EST !!! Deux jeux blancs, les Flyers passés dans le tordeur, un match efficace sur la route contre les Rangers. Qui arrêtera votre club préféré ? Le Tricolore est-il trop fort pour son Association ? Imaginez quand Erik Cold va se remettre à jouer (si ça arrive un jour…).

Il aura bien du mal à se déplacer jusqu'à la galerie de presse avec ça.(regardepasca.com)

Il aura bien du mal à se déplacer jusqu’à la galerie de presse avec ça.
(regardepasca.com)

Car tout n’est pas rose dans le vestiaire du Bleu-Blanc-Rouge. Non. Brendan Gallagher souffre d’une commotion cérébrale «légère» (ah ! comme Sidney Crosby !) et Erik Cold souffre d’une pochite aiguë accompagnée de symptômes post-j’aurais-donc-dû-fermer-ma-yeule-et-pas-parler-de-retraite.

Le bon Erik n’a que quatre points en 16 matchs, «on pace» pour une extravagante saison de 12 points. C’est un point de plus que Josh Gorges et Alexei Emelin et autant que Francis Bouillon. C’est aussi trois fois moins que Raphael Diaz, que plusieurs étaient prêts à échanger pour une douzaine de bâtons de bois avant que cette saison ne commence. (Diaz, on vous le rappelle, avait quelque chose comme 29 points en 32 matchs en Europe avant Noël…).

Cold est peut-être proche d’un voyage sur la galerie de presse…

Nouveaux visages des Alouettes

Toute une mise en scène des Alouettes pour la présentation non seulement de leur nouvel entraîneur-chef, Dan Hawkins, mais de tout son personnel d’entraîneurs, mardi, au Château Champlain. Rarement aura-t-on vu autant de gens sur une même estrade pour une conférence de presse.

Hawkins ? Nous suivons très peu le football de la NCAA aux bureaux de CPCJ!, donc, nous le connaissons très peu. Il a une fiche reluisante au niveau universitaire (112-61-1), mais son dernier passage au Colorado n’a pas donné les résultats escomptés (19-39).

Ce qui est encourageant ? C’est que le nom de Hawkins soit ressorti au bout d’un processus de sélection exténuant au cours duquel 50 candidats ont été interviewés.

Mes textes : ici et ici.

Vivement le camp d’entraînement !

Pascal-Bute : aussi safe que le retour des Nordiques

Bon. Tout le Québec boxe s’enflamme pour le combat Pascal-Bute, qui aurait lieu le 25 mai, sur HBO, possiblement au Stade olympique !

InterBox alimente le feu en invitant les médias à un entraînement pour Bute et Stéphan Larouche fassent le point. GYM ne dément pas, mais affirme du bout des lèvres que le combat contre Chad Dawson doit toujours être «réglé» (lire : annulé ou reporté) avant.

C’est là tout le problème.

Gary Shaw, de Gary Shaw Productions, qui dirige Chad Dawson, n’est pas très content. Il est même fâché. C’est que, premièrement, il a contrat qui dit que son protégé doit affronter Jean Pascal le 25 mai. En fait, ce combat devait avoir lieu en mars, mais comme Pascal s’est (encore) blessé à l’épaule contre son mauvais adversaire polonais à son dernier combat, Shaw a gracieusement accepté d’attendre Groupe Yvon Michel et repoussé le combat en mai, ce qui ne dérangeait pas non plus à HBO.

On songerait à agrandir le Stade olympique pour ce combat...

On songerait à agrandir le Stade olympique pour ce combat…

Deuxièmement, ce gala sur HBO appartient à Dawson, et pas à Pascal. C’est une date réservée pour Gary Shaw Productions que HBO a accepté de déplacer, et pas le contraire. Si Bute et Pascal veulent se battre sur HBO, au moment où vous lisez ces lignes, ça ne sera pas le 25 mai.

Finalement, Shaw a été catégorique lorsque nous lui avons parlé hier : jamais il n’acceptera de céder sa place. GYM lui a déjà offert une somme importante (600 000 $) pour lui demander de céder la finale et que Dawson choisisse l’adversaire qu’il veut pour la demi-finale. Shaw est en furie. Il a été bon prince d’attendre Pascal et maintenant, il estime que Michel lui joue dans le dos.

Finalement, ce combat est aussi sûr d’avoir lieu que les Coyotes déménagent à Québec…

Notre texte sur cette affaire qui résume pas mal le joyeux monde de la boxe et ses sbires ici.

De retour à notre programmation régulière

Après 113 jours de lock-out, la LNH et ses joueurs se sont finalement entendus sur les termes d’une nouvelle convention collective et une fois que tout cela sera ratifié, les activités de la LNH reprendront pour une saison de 48 ou 50 matchs.

Gary pourra retourner faire son petit dodo maintenant...

Gary pourra retourner faire son petit dodo maintenant…

Notre question : est-ce que le hockey vous a vraiment manqué ?  Oui ? On vous le demande, parce que dans notre entourage, certains irréductibles de la Flanelle ne semblent pas trop excités à l’idée de se retrouver 3,5 fois par semaine devant le petit écran pour assister à cette saison écourtée.

Certains — oh sacrilège ! — ont même décidé de ne pas participer au pool annuel ! C’est dire à quel point ce plus récent conflit les a écoeurés.

Nous, à CPCJ!, sommes tout de même contents du retour de la LNH. Professionnellement, ce sera plus intéressant. Il y a une limite à l’intérêt qu’on accepte d’accorder à la NBA dans une année. On porte un vague intérêt quand Kobe Bryant réussit des matchs de 50 points et plus, mais sinon, c’est un gros bof !

C’est vrai, il y a bien les séries de la NFL (dont nous avons complètement oublié de vous parler de nos prédictions d’ailleurs… on y reviendra pour le deuxième tour), mais après cela, les journées s’annonçaient ternes et mornes.

Mais maintenant que tout est réglé, c’est aussi le temps de se demander qui a gagné ? Les proprios ? Les joueurs ? (Les faits saillants de la convention collective ici.)

À première vue, les proprios semblent avoir remporté la mise. Après tout, ils ont ramené le partage des revenus à 50-50 et ont réussi à limiter un tant soit peu la durée des contrats octroyés aux joueurs autonomes.

Mais quand on entend certains joueurs brailler, on se demande s’ils savent lire et/ou si leur quotient intellectuel dépasse celui du pot en terre cuite.

A-t-on perdu une négociation quand le salaire minimum passera de 525 000 $ en 2012-13 à 750 000 $ à la fin de l’entente de 10 ans ? Quand le PLANCHER salarial, en estimant la hausse (conservatrice) des revenus à seulement 5 % par an pour la durée de la convention, devrait atteindre 60 millions $ et que le plafond devrait avoisiner les 80 millions $ dans 10 ans ?

(D’ailleurs, une question comme ça : avec un plancher à 60 millions et un plafond à 80 millions, Québec a-t-elle vraiment les moyens de ravoir les Nordiques ? On jase là…)

Les joueurs disposent même d’un pouvoir de décision sur la composition de la formation en vertu de la nouvelle règle au sujet des joueurs avec un contrat de la LNH cédés à la Ligue américaine : cette règle ne permet que de «cacher» le salaire minimum plus 375 000 $ dans le calcul de votre plafond salarial, ce qui rend totalement illogique l’utilisation de cette menace par une équipe. Ceux qui désiraient voir Scotty «Boy Toy» Gomez à Hamilton peuvent oublier ça.

D’ailleurs, les équipes pourront racheter deux contrats «gratuitement», mais seulement à compter de l’an prochain. (Les joueurs seront payés au deux tiers du montant restant, réparti également sur quatre ans, mais cette somme ne sera pas calculée dans la masse salariale de l’équipe.)

Alors, vraiment, les joueurs trouvent qu’ils ont perdu ? Come on !

(Tous les joueurs ne trouvent pas qu’ils ont perdu : Sidney Crosby estime qu’on a perdu un mois et que les joueurs auraient dû accepter l’offre présentée au début décembre.)

Et pour ceux qui croient que les partisans ont été échaudés dans cette  histoire, vous nous en reparlerez après l’ovation de 12 minutes que serviront les 21 273 spectateurs présents lors du premier match du Tricolore. La machine à imprimer de l’argent reprend officiellement du service…

Maintenant, c’est le temps de se poser les vraies questions : Combien pour P.K. Subban ? Sur quel trio jouera Galchenyuk ? Carey Price va-t-il mettre une peau de coyote devant son casier ?

On se parle, mais pas vraiment…

Le lock-out dans la ligue nationale commence sa troisième semaine et malgré les discussions qui ont eu lieu tout le week-end, la LNH et l’Association des joueurs ne sont pas plus près d’une entente.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est présentement que ces jeunes gens sont en détresse psychologique…

Comme un couple qui bat de l’aile mais qui refuse de voir la vérité en face, les deux parties se sont rencontrées tout le week-end pour discuter de tout, sauf du sujet sur lequel elles ne s’entendent pas : le partage des revenus.

Par contre, on a accepté que la période admissible à la tenue de tests antidopage inopiné soit prolongée, mais ça ne veut pas dire que les produits dopants constituent un problème, oh que non ! On veut juste «limiter la période au cours de laquelle des gars pourraient en prendre», a dit un membre de l’AJLNH vendredi.

Au lieu de régler des non-problèmes, ces millionnaires et milliardaires ne voudraient pas régler le noeud du problème ?  Juste de même : pendant que vous en êtes à votre troisième semaine de lock-out, la NFL en est à sa quatrième semaine d’activités. Et comme le lock-out avec ses officiels et sa résolution ont fait tellement parler au sud de la frontière, inutile de vous dire que le facteur «on-s’en-crisse» chez nos voisins est très élevé par rapport à votre conflit…

On a hâte de voir la bière à 13 $ au Centre Bell, question de manque à gagner, voyez-vous !

Pendant ce temps-là, dites-moi, le dossier Nordiques avance-t-il ? Non ? C’est surprenant quand même…

Quelle fin de saison dans l’Américaine

Le Baseball majeur a une veine de cocu ! Alors qu’il vient d’instaurer son match-suicide pour obtenir la place de quatrième as pour ses séries de fin de saison, la course, surtout dans l’Américaine, ne peut être plus serrée !

Les trois premières formations à se qualifier pour les séries dans l’Américaine ont reçu leur billet… dimanche, alors qu’il ne restait que trois matchs à jouer !  Qui plus est, dans l’Est, les Orioles ou les Yankees ne savent toujours pas qui terminera premier et qui devra disputer le 163e match menant aux séries. Les deux clubs sont nez à nez, à 92-67 !

À 38 ans, Jeter connaît l’une de ses meilleures saison en carrière.

Dans la Centrale, les Tigers et les White Sox ne sont séparés que par une rencontre, et la course au quatrième as bat son plein, alors qu’elle implique quatre clubs si on prend celui qui terminera deuxième dans l’Est !  Vraiment, les décideurs de la MLB n’auraient pas pu souhaiter mieux !

Parlant des Yankees, Russell Martin est en train de faire oublier une saison de misère avec un mois de septembre du tonnerre ! Le receveur a d’ailleurs atteint le plateau des 20 circuits en carrière pour la première fois ! Et Derek Jeter ? L’arrêt-court — fini, selon certains ! — mène le Baseball majeur avec 213 coups sûrs… Douce : j’ai besoin d’un nouveau t-shirt de Jeter !

Dans la Nationale, si c’est un peu moins serré, il reste tout de même une place à assigner pour le match suicide, mais les dés sont pratiquement jetés : avec trois matchs à jouer, les Cards ont une avance de deux matchs sur les Dodgers. Ça prend un miracle ou un effondrement…

Et vous voyez comme nous sommes bons joueurs : nous ne vous parlons même pas des déboires des Red Sox et de Bobby «The Clown» Valentine…

Que se passe-t-il avec l’Impact ?

(OK, Rich et les Talbot, vous avez fini de lire CPCJ! vous !)

Pour ceux qui suivent d’un oeil distrait la saison du onze montréalais, vous croyez que leur saison est terminée. On ne peut pas vous blâmer : l’Impact est présentement dans sa 16e période de deux semaines d’inactivité du calendrier professionnel le plus mal foutu de l’histoire du sport organisé ! Même l’atome B de St-Zéphirin-de-Courval a un calendrier mieux conçu que celui de la MLS.

En pleine course aux séries, la formation montréalaise «profite» d’une pause de deux semaines pendant que les clubs qu’elle doit rattraper jouent tous les matchs en mains dont ils disposaient. Pendant ce temps, même si l’équipe tente tant bien que mal de demeurer dans l’Actualité, elle retombe peu à peu dans l’indifférence totale qui avait marqué sa transition entre le Stade olympique et le stade Saputo.

À l’époque, l’équipe marketing du club, Richard Legendre en tête, avait décrié cette situation, qui avait entraîné des ventes faméliques de billets pour les premiers matchs dans son stade rénové.

Il faudra que l’Impact fasse ses récriminations auprès de la MLS, puisque ce calendrier est un non-sens éhonté. Non seulement un calendrier mieux partagé permettrait à l’Impact de mieux gérer l’utilisation de ses joueurs (en n’ayant pas un paquet de matchs collés suivis d’une pause à n’en plus finir…), mais aussi de connaître exactement sa place au classement. Car si l’équipe n’est pas mathématiquement éliminée, ses chances sont minces depuis plusieurs semaines déjà, notamment en raison des matchs en mains sur lesquels pouvaient compter ses adversaires.

Bon, on n’entre même pas dans le débat de «Qu’est-ce-qui-se-serait-passé-si-Patrice-Bernier-avait-joué-en-début-de-saison». Juste que l’équipe joue de façon continue sur toute la durée de la saison régulière ne pourra que l’aider.

Attendez un peu pour les revues de pool…

Êtes-vous de ceux qui sont optimistes au sujet des négociations pour la nouvelle convention collective dans la Ligue nationale de hockey ? Nous, à Chips ! Peanuts ! Cracker Jack !, nous vous conseillons de ne pas vous presser à la tabagie du coin pour vous acheter votre guide des poolers annuel…

Donald Fehr et son possé de joueurs ne veulent pas de la dernière offre de la LNH…

La LNH a déposé mardi une offre qui reprenait plusieurs éléments mis de l’avant par l’AJLNH: plafond salarial prédéterminé pour trois saisons, pas de diminution salariale généralisée et plafond basés sur 57 % des revenus à la quatrième année de cette entente de six ans.

Après l’avoir étudiée, l’AJLNH a indiqué mercredi qu’elle ne trouvait pas, contrairement à ce Gary Bettman avait déclaré, que cette offre est «sérieuse et significative». Pour les joueurs, une réduction salaire ou une plus grande participation au dépôt fiduciaire, c’est la même chose: ils reçoivent moins d’argent.

Bettman a ajouté à cela que les joueurs pouvaient ne pas être d’accord, mais qu’ils ne devaient pas s’attendre au statu quo, c’est-à-dire que les joueurs reçoivent 57 % des revenus et les proprios 43% alors qu’ils défraient 100% des coûts.

Nous vous rappelons que Bettman a déjà annoncé que le 15 septembre prochain, s’il n’y a pas d’entente, il y aura lock-out.

Le 15 septembre, ça semblait bien loin à la mi-juillet, mais là, c’est seulement dans 15 jours.

Alors, avouez que vous êtes moins pressés d’acheter votre revue de poolers, là.

Notre prédiction : lock-out de quelques semaines, afin de laisser croire à tout le monde que personne ne va reculer. Ensuite, on va se rendre compte que c’est pas la NFL et que les revenus ne seront peut-être pas toujours à ce niveau et on va trouver un point d’entente, peut-être pas à 50-50, mais peut-être à 52-48, disons.

Camp d’entraînement de 10 jours à compter du 15 octobre et début d’une saison de 76 matchs qui commence quelque part autour du 28 octobre.

Vous n’êtes pas d’accord ? Vous n’êtes pas les seuls : l’excellente Kathleen lavoie (@kathleelavoie) nous dit ce matin que Patrick Roy ne croit pas à un lock-out.

«Baseball» et «Montréal» dans la même phrase aux États-Unis ?

Oui, et pas n’importe où à part cela : dans la chronique de Jim Caple, sur espn.com.

Dans ce texte, Caple n’y va pas avec le «dos de la main morte» : il s’agit bien d’un plutôt vibrant plaidoyer au retour du Baseball majeur à Montréal.

Nous en avions presque la larme à l’oeil… D’ailleurs, de bien drôles de rumeurs sont parvenues à nos oreilles depuis que nous avons linké le lien sur Twitter mercredi. Comme nous ne sommes pas des funsiders, on prend quelques jours pour vérifier tout cela avant de vous en parler…

Heille ! Il se passe quoi avec les Nordiques ?

***AJOUT: On vous le dit que le buzz commence à prendre ! SB Nation propose cet article, et surtout le sondage, hautement favorable au retour du baseball à Montréal au moment d’écrire ces lignes !***

Le cas Armstrong

Parlant de vibrant plaidoyer, le texte de Pierre Foglia sur Lance Armstrong en est un excellent (cou’donc ! ça ressemble ben à une chronique littéraire ce post-là !).

Ce qu’il dit, en gros, c’est que tous ceux qui couraient avec et contre lui étaient dopés et que ça n’enlève rien à l’exploit sportif et à ses oeuvres caritatives. Il a bien raison.

D’ailleurs, si on voulait lui retirer ses titres au Tour de France et les donner à ceux qui couraient derrière lui, il y a au moins une édition au il faut se rendre au 10e (!!) avant de trouver un cycliste qui n’a pas été trouvé coupable/accusé de dopage…

Force est d’admettre que Lance Armstrong est fort probablement le meilleur cycliste de l’histoire et qu’il l’a fait dans les conditions qui prévalaient à son époque.

Maintenant, si l’USADA avait le courage de s’attaquer avec autant de hargne à Carl Lewis maintenant…

Farniente

Nous célébrerons bientôt notre première année d’existence et comme tout le monde a travaillé bien fort aux quartiers généraux de Chips ! Peanuts ! Cracker Jack !, nous avons décidé d’offrir à toute l’équipe de rédaction ainsi qu’à leur conjointe un séjour de deux semaines au Portugal toutes dépenses payées !

Ne vous surprenez donc pas si le rythme n’est pas plus effréné au cours de ces deux semaines, mais nous surveillerons tout de même ce qui se passera avec la LNH… et P.K. Subban !

Un autre porto-tonic, svp !

Le CH, Don King, Cain, les Alouettes…

Beaucoup de nouvelles cette semaine, mais aussi beaucoup de divertissement !

Pour l’instant, les Nordiques, ce sont eux.

D’abord, le Canadien a annoncé l’embauche de Martin Lapointe, Patrice Brisebois et Sylvain Lefebvre afin de donner un coup de main au personnel des joueurs et aux Bulldogs dans le cas de Lefebvre. Le nouveau d.g., Marc Bergevin, tient parole avec ces embauches de francophones, mais la question qu’on peut se poser, c’est comment l’équipe faisait pour fonctionner avant ? Tous ces postes qui n’étaient pas occupés, est-ce que c’était pour ça que l’équipe faisait si mal ? Nous le verrons très bientôt…

Bergevin nous a aussi indiqué que le téléphone ne sonnait pas pour son troisième choix au total de la prochaine séance de repêchage. Aussi bien se faire à l’idée et ne pas rater son coup alors !

Et le dossier des «pas» Nordiques a aussi bougé. Le Goldwater Institute, cet organisme de défense des droits des citoyens, a officiellement poursuivi la ville de Glendale afin de faire invalider l’entente approuvée pour donner 17 millions $ US par année pendant 20 ans au groupe de Greg Jamison pour administrer l’aréna dont il garderait évidemment les profits. Pendant ce temps, on apprend que le milliardaire Steve Ballmer, chef de la direction de Microsoft, fait partie du projet visant à construire un aréna à Seattle et y ramener la basketball de la NBA et par la fait même, une formation de la LNH.

Pendant ce temps, à Québec, le maire Labeaume a appris que son entente avec Quebecor tenait la route, mais il se trouve toujours avec «pas de club». Ça va faire un bel aréna pour le spectacle résident de Star Académie en tout cas…

Voir Don King et mourir

Nous avons été frappés de plein fouet cette semaine par la tempête Don King ! Tout le monde connaît un peu le personnage, mais de le voir en personne, c’est quelque chose, comme dirait Mario le Magnifique.

Âgé de 80 ans, le vénérable promoteur est tout sauf un idiot et ses pitreries sont calculées. Après avoir amadoué la foule, il vend sa salade. Non seulement il pourrait vendre un réfrigérateur à un Eskimau, probablement qu’il lui ferait prendre une cargaison de poissons congelés payée en 36 versements.

Mercredi, King n’a cessé de ponctuer la conférence de presse de «Oh oui !» et de «C’est fantastique !», en plus de commenter les laïus de chacun. Vraiment, on n’a pas couvert la boxe tant qu’on n’a pas couvert un événement avec Don King. Mon texte sur l’occasion. On a déjà hâte à la semaine précédant ce combat Cloud-Pascal !

Un deuxième match parfait

Cain, en route vers Perfectland. Population: 22.

Le partant Matt Cain, des Giants de San Francisco, a réussi le deuxième match parfait de la saison et le 22e dans l’histoire du Baseball majeur, mercredi.

Cain a non seulement muselé les 27 frappeurs à lui faire face, il en a retiré plus de la moitié sur des prises, ajoutant 14 «K» à sa fiche au passage. Ces 14 retraits au bâton égalent la marque de Sandy Koufax pour le plus grand nombre dans un match parfait.

Les Giants ont battu les Astros 10-0 pour l’occasion et Cain a bénéficié du spectaculaire catch du voltigeur Gregor Blanco, qui est allé cueillir en plongeant un long ballon dans ce qui est connu comme le «Triple Alley» du champ centre du AT&T Park pour inscrire le premier retrait de la septième.

Cain a aussi participé offensivement: il est l’un des six lanceurs à avoir frappé un coup sûr dans son match parfait et le seul à ce jour à avoir marqué. Ses 125 tirs sont également le plus haut total pour les 19 matchs parfaits dont le décompte de lancers est connu.

Le collègue de La Presse Vincent Brousseau-Pouliot (@vincentBP) se trouve à San Francisco. Il ne devait pas assister au match, mais il a décidé de changer ses plans pour y être. L’une des bonnes idées de sa vie d’amateur de sports, c’est certain !

Lent départ pour les Alouettes

Les Alouettes amorceront leur saison à la fin du mois et c’était le temps pour le premier match préparatoire de la saison, hier, une défaite de 22-10 contre les Blue Bombers de Winnipeg.

Rien de dramatique: plusieurs réguliers n’étaient pas en uniforme et malgré la défaite, quelques joueurs ont été en mesure de se signaler, notamment les demis Noel DEvine, Garrett Wolfe et Victor Anderson, tout comme le secondeur Rod Davis.

Mais d’autres ont échoué à la tâche et pourraient faire partie des premières coupures. Mon texte là-dessus.

En fait, le fait saillant de la rencontre a été l’hommage rendu aux Expos de Montréal de 1981 à la mi-temps. Un beau moment de nostalgie (encore une fois, dirons certains). Assurément LE meilleur show de la mi-temps de l’histoire des Alouettes en tout cas. Sans blague.

La Russie au sommet du monde

La Russie a remporté de brillante façon le Championnat du monde et a ainsi confirmer son premier rang mondial, ce qui veut dire qu’elle sera la favorite du tournoi olympique présenté à Sotchi en 2014.

LE meilleur joueur au monde présentement.

Si ce classement ne représente pas grand chose ici (le Canada est cinquième, alors c’est certain qu’on va minimiser l’importance de ce classement…), il représente beaucoup pour les Russes, qui voient en ce tournoi olympique de hockey présenté chez eux l’occasion de montrer au monde que le hockey soviétique russe est de retour au calibre de l’époque de sa domination outrancière de la scène internationale.

(Et comme les Nord-Américains continueront à se taper sur la gueule et à s’infliger des commotions cérébrales d’ici ces JO dans la World Wrestling National Hockey League, il se pourrait bien que les Russes n’aient pas besoin de travailler si fort que ça pour prouver leur point.)

De son côté Evgeni Malkin a prouvé qu’il était le meilleur joueur au monde. Après avoir remporté le championnat des compteurs de la LNH par 12 points, Malkin a aussi terminé au premier rang des marqueurs du Championnat du monde, a été choisi meilleur attaquant et élu au sein de l’équipe d’étoiles du tournoi (où ne figure aucun Canadien…). Va-t-il ajouter à ces honneurs le titre de joueur le plus utile de la LNH en juin prochain ? Il a de bonnes chances.

Le rouleau compresseur des Kings

Les Kings, même s’ils ont échappé le quatrième match dimanche, continuent leur inlassable travail de démolition de l’Association Ouest. Cette défaite contre les Coyotes n’était que leur deuxième des présentes séries et survient après une série de huit gains, un record de la LNH.

En fait, les partisans des «Nordiques» et des théories du complot vous diront aujourd’hui que les Kings ont fait exprès pour laisser une chance aux partisans des Coyotes d’applaudir leur club une dernière fois avant qu’il ne quitte, mais nous ne sommes pas de ceux-là…

Besoin criant d’un attaquant «finisher» chez l’Impact

Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas sur Marco Di Vaio que l’Impact et Montréal doivent faire bonne impression, mais plutôt sur Mme Di Vaio: Malisa Catalani.

L’Impact de Montréal a un urgent besoin d’un attaquant «capable de la mettre dedans», et pas juste sur les penaltys. Même en jouant à 11 contre 10 prendant plus de 30 minutes contre des Red Bulls déjà privés de Thierry Henry et de Rafael Marquez, l’Impact n’a pas été capable de l’emporter, samedi. (Voir mon texte ici, les échos de vestiaire ici.)

Neuf fois cette saison, l’Impact a pris les devants dans un match, comme il l’a fait samedi. Par contre, il n’affiche que trois victoires et autant de verdicts nuls au compteur en 12 matchs en MLS.

L’équipe serait sur le point de s’entendre avec l’Italien Marco Di Vaio, qui visitera en compagnie de Mme Di Vaio les installations du club au cours de la prochaine semaine. Souhaitons à l’Impact que Madame se plaît à Montréal. Il a grandement besoin d’un gars pour finir ses actions autour des filets adverses.

OK : on se calme !

Bon, il semblerait que le Dossier Nordiques ait pris du plomb dans l’aile. La LNH a annoncé tard hier soir en être venue à entente de principe dans le but de vendre l’équipe à un groupe d’investisseurs dont le fer de lance est Greg Jamison, ex-chef de la direction des Sharks, qui est encore l’un de leurs actionnaires.

À moins d’un démasquage à la Scooby Doo, ce type n’est assurément pas Pierre Karl Péladeau…

Oui, à prime abord, si vous avez votre carte de membre de la Nordiques Nation (ils ont même un président ! c’est fort !), la pas nouvelle d’hier représente quand même un dur coup. Mais si vous écoutez bien la conférence de presse à tête reposée, vous allez voir que, pour l’instant, c’est un gros show de boucane.

Premièrement, Bettman a commencé la conférence de presse en disant qu’il n’y avait pas d’annonce ! Avoir été là, nous aurions fait comme eux, mais maudit que ça aurait été beau de voir tous les journalistes se lever d’un trait et sacrer leur camp !

Deuxièmement, les mots les plus importants dans tout cela sont entente de principe. Les Coyotes ne sont pas encore vendus. La LNH veut les vendre et ce qu’elle a, c’est une entente avec Jamison (qui portait un complet digne de Don Cherry pour l’occasion…) qui dit qu’elle ne négociera pas avec qui que ce soit d’autre.

Troisièmement, Jamison doit encore s’entendre avec le conseil municipal de Glendale au sujet du bail de location du Jobing.com Arena. Pour l’instant, il aurait l’accord de quatre membres de ce conseil qui n’ont vu qu’un cadre général de l’entente proposée pour l’instant.

Et une fois que le conseil municipal aura accepté cette entente (en présumant qu’il l’accepte), elle devra encore passer le test du Goldwater Institute, l’organisme de protection des droits des contribuables qui a fait dérailler l’entente de principe avec Matthew Hulsizer.

Alors, bien que Québec soit beaucoup plus loin du retour des Nordiques ce matin, les Coyotes ne sont pas encore assurés de poursuivre leur histoire à Phoenix.

Bye-bye les Preds !

Parlant des Coyotes, l’équipe de l’Arizona a choisi cette période en ébullition de son histoire pour se donner des airs d’aspirants à la coupe Stanley !

Lundi, ils ont éliminé en cinq petits matchs les puissants Predators de Nashville, que plusieurs (nous inclus) voyaient atteindre la finale. Avec l’élimination des Blues de St. Louis par les Kings de Los Angeles, cette élimination porte à 0 en 2 notre fiche en quarts de finale et à 4 en 10 depuis le début des séries… À ce rythme, nous rejoindront notre moyenne abyssale de prédictions établie lors des séries du Baseball majeur…

Rien n’est terminé cependant : les Rangers et les Flyers (ces derniers dans une moindre mesure) ont encore des chances de l’emporter dans l’Est.

Mariano Rivera

Ouch ! Avez-vous vu les images de la blessure de Mariano Rivera ? Et celle, très triste, de sa rencontre avec les médias le lendemain ?

Si vous n’êtes pas encore au courant, le meilleur releveur du Baseball majeur s’est blessé en captant des ballons lors de l’exercice au bâton des Yankees, la semaine dernière, ce qu’il fait depuis qu’il joue au baseball. Une blessure malchanceuse, imprévisible et subie lors d’un geste commis des milliers, peut-être des millions de fois par Rivera.

Souhaitons que ce ne soit pas la dernière image de Rivera sur un terrain de baseball.

Maintenant, à 42 ans et à sa 18e saison dans le Baseball majeur, cette blessure pourrait mettre un terme à sa carrière, bien qu’il ait indiqué qu’il souhaitait effectuer un retour.

Pour ceux qui n’ont pas tenu le compte, Rivera compte 608 matchs sauvegarder en carrière, le plus haut total de l’histoire du baseball, et il est déjà assuré de se retrouver à Cooperstown, au Temple de la Renommée, une fois sa carrière terminée.

(Maintenant, Douce, si jamais il revient cette saison, on ne prend pas de chance et on va voir une game des Yankees, OK ? Please, please, super please !)