On se parle, mais pas vraiment…

Le lock-out dans la ligue nationale commence sa troisième semaine et malgré les discussions qui ont eu lieu tout le week-end, la LNH et l’Association des joueurs ne sont pas plus près d’une entente.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est présentement que ces jeunes gens sont en détresse psychologique…

Comme un couple qui bat de l’aile mais qui refuse de voir la vérité en face, les deux parties se sont rencontrées tout le week-end pour discuter de tout, sauf du sujet sur lequel elles ne s’entendent pas : le partage des revenus.

Par contre, on a accepté que la période admissible à la tenue de tests antidopage inopiné soit prolongée, mais ça ne veut pas dire que les produits dopants constituent un problème, oh que non ! On veut juste «limiter la période au cours de laquelle des gars pourraient en prendre», a dit un membre de l’AJLNH vendredi.

Au lieu de régler des non-problèmes, ces millionnaires et milliardaires ne voudraient pas régler le noeud du problème ?  Juste de même : pendant que vous en êtes à votre troisième semaine de lock-out, la NFL en est à sa quatrième semaine d’activités. Et comme le lock-out avec ses officiels et sa résolution ont fait tellement parler au sud de la frontière, inutile de vous dire que le facteur «on-s’en-crisse» chez nos voisins est très élevé par rapport à votre conflit…

On a hâte de voir la bière à 13 $ au Centre Bell, question de manque à gagner, voyez-vous !

Pendant ce temps-là, dites-moi, le dossier Nordiques avance-t-il ? Non ? C’est surprenant quand même…

Quelle fin de saison dans l’Américaine

Le Baseball majeur a une veine de cocu ! Alors qu’il vient d’instaurer son match-suicide pour obtenir la place de quatrième as pour ses séries de fin de saison, la course, surtout dans l’Américaine, ne peut être plus serrée !

Les trois premières formations à se qualifier pour les séries dans l’Américaine ont reçu leur billet… dimanche, alors qu’il ne restait que trois matchs à jouer !  Qui plus est, dans l’Est, les Orioles ou les Yankees ne savent toujours pas qui terminera premier et qui devra disputer le 163e match menant aux séries. Les deux clubs sont nez à nez, à 92-67 !

À 38 ans, Jeter connaît l’une de ses meilleures saison en carrière.

Dans la Centrale, les Tigers et les White Sox ne sont séparés que par une rencontre, et la course au quatrième as bat son plein, alors qu’elle implique quatre clubs si on prend celui qui terminera deuxième dans l’Est !  Vraiment, les décideurs de la MLB n’auraient pas pu souhaiter mieux !

Parlant des Yankees, Russell Martin est en train de faire oublier une saison de misère avec un mois de septembre du tonnerre ! Le receveur a d’ailleurs atteint le plateau des 20 circuits en carrière pour la première fois ! Et Derek Jeter ? L’arrêt-court — fini, selon certains ! — mène le Baseball majeur avec 213 coups sûrs… Douce : j’ai besoin d’un nouveau t-shirt de Jeter !

Dans la Nationale, si c’est un peu moins serré, il reste tout de même une place à assigner pour le match suicide, mais les dés sont pratiquement jetés : avec trois matchs à jouer, les Cards ont une avance de deux matchs sur les Dodgers. Ça prend un miracle ou un effondrement…

Et vous voyez comme nous sommes bons joueurs : nous ne vous parlons même pas des déboires des Red Sox et de Bobby «The Clown» Valentine…

Que se passe-t-il avec l’Impact ?

(OK, Rich et les Talbot, vous avez fini de lire CPCJ! vous !)

Pour ceux qui suivent d’un oeil distrait la saison du onze montréalais, vous croyez que leur saison est terminée. On ne peut pas vous blâmer : l’Impact est présentement dans sa 16e période de deux semaines d’inactivité du calendrier professionnel le plus mal foutu de l’histoire du sport organisé ! Même l’atome B de St-Zéphirin-de-Courval a un calendrier mieux conçu que celui de la MLS.

En pleine course aux séries, la formation montréalaise «profite» d’une pause de deux semaines pendant que les clubs qu’elle doit rattraper jouent tous les matchs en mains dont ils disposaient. Pendant ce temps, même si l’équipe tente tant bien que mal de demeurer dans l’Actualité, elle retombe peu à peu dans l’indifférence totale qui avait marqué sa transition entre le Stade olympique et le stade Saputo.

À l’époque, l’équipe marketing du club, Richard Legendre en tête, avait décrié cette situation, qui avait entraîné des ventes faméliques de billets pour les premiers matchs dans son stade rénové.

Il faudra que l’Impact fasse ses récriminations auprès de la MLS, puisque ce calendrier est un non-sens éhonté. Non seulement un calendrier mieux partagé permettrait à l’Impact de mieux gérer l’utilisation de ses joueurs (en n’ayant pas un paquet de matchs collés suivis d’une pause à n’en plus finir…), mais aussi de connaître exactement sa place au classement. Car si l’équipe n’est pas mathématiquement éliminée, ses chances sont minces depuis plusieurs semaines déjà, notamment en raison des matchs en mains sur lesquels pouvaient compter ses adversaires.

Bon, on n’entre même pas dans le débat de «Qu’est-ce-qui-se-serait-passé-si-Patrice-Bernier-avait-joué-en-début-de-saison». Juste que l’équipe joue de façon continue sur toute la durée de la saison régulière ne pourra que l’aider.