Mauvais week-end pour Montréal

Et on ne vous parle même pas de la Commission Charbonneau ou d’une autre affaire dont le maire Tremblay n’était pas au courant. Non. On vous parle de la nulle de l’Impact et de l’inexcusable défaite des Alouettes.

Si pour l’Impact ce match nul de 1-1 contre le Dynamo de Houston n’a fait que confirmer ce que l’on sait depuis quelques semaines déjà, c’est-à-dire son élimination, la défaite de 27-22 des Alouettes face au pire club de la LCF commence à faire douter certains sur la légitimité des aspirations de l’équipe.

Faute avouée à moitié pardonnée dit-on : nous n’avons pas vu le match de l’Impact, trop occupés que nous étions à nous bourrer la face dans le magret de canard préparé par Douce et les excellents vins choisis par nos convives. Mais on nous a dit que l’Impact c’était bien battu, qu’il s’était même fait refuser un but qui aurait dû compter. Soit. C’était trop peu trop tard pour le onze montréalais et il le savait. C’est dommage. Par contre, cette première saison laisse présumer d’un bel avenir et on ne peut qu’avoir hâte à la prochaine campagne.

Maintenant, il reste tout de même un enjeu à cette saison, soit celui de terminer au premier rang parmi les équipes canadiennes afin de disposer de la première tête de série pour le Championnat canadien de l’an prochain, qui mène à la Ligue des Champions de la CONCACAF.  À ce chapitre, l’Impact accuse un point de retard sur les Whitecaps de Vancouver et les deux clubs ont deux matchs à jouer. Le Toronto FC n’est pas dans la course et comme il joue dans un circuit inférieur, le FC Edmonton est assuré d’être classé quatrième.

Du côté des Alouettes, cette victoire a été qualifiée «d’inacceptable et horrible» par Marc Trestman, tandis qu’Anthony Calvillo a trouvé que l’équipe avait joué de façon merdique (mon texte de match ici). Mais plus troublant encore, c’est que le grenouillage semble vouloir s’installer dans le vestiaire des Alouettes. Luc Brodeur-Jourdain a candidement laissé entendre qu’une importante réunion d’équipe s’imposait, tandis que Jamel Richardson, assurément frustré de n’avoir capté que trois passes dans le match, a quitté en coup de vent, arrachant son nom au-dessus de son casier avant de filer (le texte de vestiaire ici).

Les Alouettes ont maintenant perdu trois fois à leurs cinq derniers duels…

D’ailleurs, un confrère nous a fait remarquer que Brian Bratton ne quittait pas Richardson d’une semelle, tentant de calmer le bouillant receveur de passes, plutôt habitué à être le centre d’attention, avec Calvillo, à l’attaque. Petit conseil pour «J-Rich» : attraper les ballons lancés vers nous aide grandement à élever le niveau de confiance de notre quart-arrière à notre endroit et lui évite ainsi de trouver un autre receveur, genre Brandon London, auteur de 9 attrapés pour 170 verges et un touché. Mettons.

Il faut absolument crever cet abcès chez les Alouettes. Primo, parce que l’équipe doit se remettre en marche pour les quatre derniers matchs de la saison. Elle est toujours en tête dans l’Est — merci aux Argos, qu’elle affronte la semaine prochaine et qui se sont inclinés devant les Roughriders lundi. Secundo, si «une situation» prévaut au sein de l’équipe, elle doit aussi la régler au plus vite. Richardson connaît un petit passage à vide, mais il est loin d’être un joueur fini ! Il vient de connaître quatre saisons consécutives de 1000 verges ou plus, dont une de 1777 l’an dernier ! S’il retrouve ne serait-ce qu’une partie de sa superbe, les Alouettes pourraient alors compter sur tout un duo en London et lui.

Et ils en auront grandement besoin : la défense des Alouettes a de nouveau démontré hier qu’elle n’est pas en mesure de suivre. Les Alouettes ne se sont pas fait battre par Travis Lulay ou Henry Burris lundi. Ils se sont fait battre par Joey Elliott…

De mal en pis au baseball…

Définitivement, nous ne sommes pas capables de prédire l’issue des matchs au baseball. Nous sommes déjà 0 en 2 avec les matchs éliminatoires, alors que les Orioles de Baltimore et les Cards de St. Louis l’ont emporté… Au moins, les Reds et les Tigers disposent d’une confortable avance. Nous avons choisi ces deux clubs pour l’emporter en 4 parties.

Pour les deux autres séries, bien que nous n’ayons pas eu le temps de donner nos prédictions avant, les deux matchs joués ne changent rien, car nous aurions choisi les Yankees de New York (contre les Orioles) en 4 et les Nationals de Washington (contre les Cards) en 4 également. Ces deux séries sont à égalité 1-1.

Que penser des signatures de Bergevin ?

On l’avoue bien honnêtement : samedi, nous n’étions pas enchantés du tout ! Nous trouvions que Petteri Nokelainen et Travis Moen — surtout ce dernier, à 1,85 million $ US par an POUR QUATRE ANS –n’étaient pas des signatures de première qualité et nous craignions le pire pour dimanche.

Nous n’aimons pas ce genre de hockey, mais tant qu’il va être toléré, ça prend un bon redresseur de torts. Cue in Brandon Prust, donc…

Au final, nous trouvons que Marc Bergevin n’a pas si mal fait, sans avoir très bien fait. Explications.Premièrement, Nokelainen et Moen, on ne les comprend pas. Certains sur Twitter nous ont parlé de ses plus de 50 % d’efficacité sur les mises en jeu. OK, mais il n’en a pris que 309 ! Moen a son utilité sur le désavantage numérique, mais au même salaire, pour la même durée de contrat, auriez-vous pris une chance avec Adam Burish, disons ?

Dimanche, le premier move de Bergevin n’avait rien pour impressionner non plus : un an à Colby Armstrong, rejeté par les Maple Laughs. On ramasse les vidanges des Laughs maintenant ! Heureusement, ça s’est amélioré avec les signatures de Francis Bouillon (pour un an) et du robuste Brandon Prust pour quatre ans, à 2,5 millions $ / an. Ajoutez à cela Mike Blunden, qui a été correct, sans plus, l’an dernier et vous commencez tout de même à avoir des 3e et 4e lignes intéressantes, avec Prust, Moen, Blunden et Armstrong de façon interchangeable. Prust fera du Tricolore un club moins facilement intimidable. À cela, on dit bravo ! (Ainsi que la signature de Yemelin pour deux ans…)

Malheureusement, dans les cas de Moen et Armstrong, ils représentent de gros SI, puisque leurs états de santé et de service des dernières années n’en font pas des marquee players, loin de là !

On souhaite qu’il reste quelques lapins dans le chapeau de Bergevin, car pour l’instant, il ne reçoit à peine que la note de passage à nos yeux. Le d.g. du CH reçoit toutefois des bons points pour ne pas être tombé dans les pièges que représentaient Guillaume Latendresse et Pierre-Alexandre Parenteau.

Maintenant, allons voir où vont se retrouver Parise, Brodeur et Jagr maintenant !

Viva Espana !

Anybody but Italy, pouvait-on entendre dans les quartiers généraux de Chips ! Peanuts ! Cracker Jack ! cette semaine…

Oh là là que ce fut jouissif à regarder ! Après avoir vu l’Italie vaincre les favoris de notre coeur (l’Angleterre) et de notre tête (l’Allemagne), comme il faisait bon de les voir se faire torcher par l’Espagne. N’étiez-vous pas contents, amis Montréalais, de ne pas subir les klaxons de vos concitoyens d’origine italienne jusqu’aux petites heures de la nuit ?

Farces à part, nous n’avons jamais été fan du calcio italien et nous étions bien contents de voir l’Espagne écrire une page d’histoire en devenant la première nation à remporter trois tournois majeurs consécutifs. Et nous avons peut-être décidé d’arrêter de souffrir inutilement et de cesser d’encourager les Trois Lions anglais. Après tout, mis à part le succès de 1966 (bientôt 50 ans !), ils ne cessent de décevoir dans les grands rendez-vous internationaux…

On se rallie de plus en plus au foot espagnol… mais on a encore un petit penchant pour les Teutons !

Quel mauvais départ pour les Alouettes !

Oyoyoye ! dirait Benoît !  Quel mauvais départ pour la bande à Antoine de Calville !

On attendait une attaque redoutable et une défensive remodelée. On a eu droit au même genre de défensive qu’en 2011, mais l’attaque n’était pas au rendez-vous ! Disons que les Moineaux avaient plutôt l’air d’oisillons tombés du nid…

Les troupiers de Marc Trestman ont maintenant quelques jours pour tout effacer et recommencer à neuf devant leurs partisans, ce vendredi.

Mais pas de panique ! Les Lions de la Colombie-Britannique ont amorcé la dernière campagne avec cinq revers d’affilée, alors on se calme !

Le CH, Don King, Cain, les Alouettes…

Beaucoup de nouvelles cette semaine, mais aussi beaucoup de divertissement !

Pour l’instant, les Nordiques, ce sont eux.

D’abord, le Canadien a annoncé l’embauche de Martin Lapointe, Patrice Brisebois et Sylvain Lefebvre afin de donner un coup de main au personnel des joueurs et aux Bulldogs dans le cas de Lefebvre. Le nouveau d.g., Marc Bergevin, tient parole avec ces embauches de francophones, mais la question qu’on peut se poser, c’est comment l’équipe faisait pour fonctionner avant ? Tous ces postes qui n’étaient pas occupés, est-ce que c’était pour ça que l’équipe faisait si mal ? Nous le verrons très bientôt…

Bergevin nous a aussi indiqué que le téléphone ne sonnait pas pour son troisième choix au total de la prochaine séance de repêchage. Aussi bien se faire à l’idée et ne pas rater son coup alors !

Et le dossier des «pas» Nordiques a aussi bougé. Le Goldwater Institute, cet organisme de défense des droits des citoyens, a officiellement poursuivi la ville de Glendale afin de faire invalider l’entente approuvée pour donner 17 millions $ US par année pendant 20 ans au groupe de Greg Jamison pour administrer l’aréna dont il garderait évidemment les profits. Pendant ce temps, on apprend que le milliardaire Steve Ballmer, chef de la direction de Microsoft, fait partie du projet visant à construire un aréna à Seattle et y ramener la basketball de la NBA et par la fait même, une formation de la LNH.

Pendant ce temps, à Québec, le maire Labeaume a appris que son entente avec Quebecor tenait la route, mais il se trouve toujours avec «pas de club». Ça va faire un bel aréna pour le spectacle résident de Star Académie en tout cas…

Voir Don King et mourir

Nous avons été frappés de plein fouet cette semaine par la tempête Don King ! Tout le monde connaît un peu le personnage, mais de le voir en personne, c’est quelque chose, comme dirait Mario le Magnifique.

Âgé de 80 ans, le vénérable promoteur est tout sauf un idiot et ses pitreries sont calculées. Après avoir amadoué la foule, il vend sa salade. Non seulement il pourrait vendre un réfrigérateur à un Eskimau, probablement qu’il lui ferait prendre une cargaison de poissons congelés payée en 36 versements.

Mercredi, King n’a cessé de ponctuer la conférence de presse de «Oh oui !» et de «C’est fantastique !», en plus de commenter les laïus de chacun. Vraiment, on n’a pas couvert la boxe tant qu’on n’a pas couvert un événement avec Don King. Mon texte sur l’occasion. On a déjà hâte à la semaine précédant ce combat Cloud-Pascal !

Un deuxième match parfait

Cain, en route vers Perfectland. Population: 22.

Le partant Matt Cain, des Giants de San Francisco, a réussi le deuxième match parfait de la saison et le 22e dans l’histoire du Baseball majeur, mercredi.

Cain a non seulement muselé les 27 frappeurs à lui faire face, il en a retiré plus de la moitié sur des prises, ajoutant 14 «K» à sa fiche au passage. Ces 14 retraits au bâton égalent la marque de Sandy Koufax pour le plus grand nombre dans un match parfait.

Les Giants ont battu les Astros 10-0 pour l’occasion et Cain a bénéficié du spectaculaire catch du voltigeur Gregor Blanco, qui est allé cueillir en plongeant un long ballon dans ce qui est connu comme le «Triple Alley» du champ centre du AT&T Park pour inscrire le premier retrait de la septième.

Cain a aussi participé offensivement: il est l’un des six lanceurs à avoir frappé un coup sûr dans son match parfait et le seul à ce jour à avoir marqué. Ses 125 tirs sont également le plus haut total pour les 19 matchs parfaits dont le décompte de lancers est connu.

Le collègue de La Presse Vincent Brousseau-Pouliot (@vincentBP) se trouve à San Francisco. Il ne devait pas assister au match, mais il a décidé de changer ses plans pour y être. L’une des bonnes idées de sa vie d’amateur de sports, c’est certain !

Lent départ pour les Alouettes

Les Alouettes amorceront leur saison à la fin du mois et c’était le temps pour le premier match préparatoire de la saison, hier, une défaite de 22-10 contre les Blue Bombers de Winnipeg.

Rien de dramatique: plusieurs réguliers n’étaient pas en uniforme et malgré la défaite, quelques joueurs ont été en mesure de se signaler, notamment les demis Noel DEvine, Garrett Wolfe et Victor Anderson, tout comme le secondeur Rod Davis.

Mais d’autres ont échoué à la tâche et pourraient faire partie des premières coupures. Mon texte là-dessus.

En fait, le fait saillant de la rencontre a été l’hommage rendu aux Expos de Montréal de 1981 à la mi-temps. Un beau moment de nostalgie (encore une fois, dirons certains). Assurément LE meilleur show de la mi-temps de l’histoire des Alouettes en tout cas. Sans blague.

Là, on y croit !

Sidney Crosby

Sid the Kid de retour en uniforme. Espérons que ce sera pour longtemps.

On n’a plus le choix ! Après près de 10 mois et une soixantaine de matchs d’absence, Sidney Crosby revient au jeu ce soir contre les Islanders de New York !

(En passant, excellent coup de la CBC, qui nous présentera le match à compter de 19 hres).

Oh que plusieurs poolers doivent saliver à l’idée de quitter les bas-fonds de leurs classements respectifs ! Car la dizaine de matchs ratés prévue par plusieurs analystes s’est malheureusement transformée en quart de saison, rien de moins ! Quelles sont vos prédictions pour les 62 matchs restant ? 80 points pour le Sid ?

Sérieusement, la LNH doit avoir allumé tous les lampions de la cathédrale St. Patrick’s pour qu’il revienne au même niveau qu’avant, parce qu’elle s’est royalement plantée en ne suspendant pas David Steckel pour son geste qui l’a privée de sa plus grande vedette, surtout aux États-Unis. On se le souhaite également, amateurs de hockey.

Pendant ce temps, à Montréal – où notre grande vedette, Scott Gomez, est sur une séquence d’un match avec au moins deux points (mais toujours près de 50 sans but) – le Canadien tentera de poursuivre sur sa bonne lancée (6-3-1 à ses 10 derniers matchs) en recevant la visite des méchants Bruins de Boston, qui ne sont pas piqués des vers eux non plus, ayant remporté huit matchs d’affilée !

Espérons que Carey Price est en aussi grande forme qu’à ses deux dernières sorties.  Quelqu’un peut m’expliquer déjà pourquoi il ne pouvait garder les buts à Long Island ? C’est vrai: deux matchs en deux jours contre deux clubs de fond de cuve…

Finales d’Association de la LCF

Est-ce que la LCF vous intéresse encore quand les Alouettes sont éliminés ? Non ? Vous n’avez donc pas regardé les finales d’Association de dimanche ?

On doit vous admettre qu’ici non plus, au bureau-chef de Chips ! Peanuts ! Cracker Jack !, même si nous sommes affectés à la couverture des Alouettes, nous n’avons pas regardé ces matchs. Nous avons lu les comptes rendus et regardé les faits saillants aux bulletins de fin de soirée.

On va peut-être jeter un oeil à la Coupe Grey, qui opposera les Lions de la Colombie-Britannique aux Blue Bombers de Winnipeg (ça vous inspire pas, hein?).

Prédiction ? Victoire facile des Lions. Genre 43-21.

Premier échec (connu) pour l’Impact

À l’aube de sa première saison en MLS, La Presse nous apprend ce matin que l’Impact aurait fait chou blanc dans le dossier Nicolas Anelka.

L’attaquant français, qui joue la dernière saison de son contrat à Chelsea, en Premier League anglaise, aurait reçu une offre formelle de l’Impact pour en devenir l’un des ses joueurs désignés. Malheureusement pour le onze montréalais, d’autres clubs plus prestigieux et au portefeuille beaucoup mieux garni – comme l’AC Milan et des clubs des Émirats – lui font de l’oeil.

Ce sera aussi ça, la nouvelle réalité de l’Impact: se battre contre les grands clubs européens et asiatiques lors des mercato. Faudra vite trouver un moyen de remplir les quelques 20 000 sièges du stade Saputo, ce que l’équipe était incapable de faire quand le stade n’en comptait que 13 000…

On espère que l’Impact sait ce qu’il fait: les petites familles et les clubs de soccer amateur qui ne paient pas leurs billets pour assister à leurs matchs, ça ne paie pas des super vedettes internationales ça.

Retournements de situation

Il y a un peu plus d’une semaine, on vous parlait ici même des deux équipes sportives professionnelles de Montréal qui allaient livrer un match pour la première place (les Alouettes) et un autre pour la dernière (le Canadien).

C’est fou comme les choses peuvent sembler en une semaine !

Les Alouettes, s’ils ne se battent pas pour la dernière place, n’ont tout de même plus leur destinée en mains après deux revers consécutifs cette semaine et le Tricolore, contre toute attente (sauf celles de Titi Tancrède, cet éternel optimiste!), a signé trois gains en quatre jours, contre les Flyers et les Bruins deux fois svp !

Avec sa fiche de 4-5-2, le Canadienne se retrouve plus qu’à deux points de la huitième place dans l’Est et sa fiche, sans être reluisante, n’est plus aussi dramatique que lorsqu’elle se déclinait 1-5-2. Peut-être que c’était vraiment la faute de Perry Pearn finalement…

Sans enfoncer le clou, un fin observateur du CH, nous l’appellerons la Taupe Sage, nous faisait remarquer que lors des trois derniers matchs, le Canadien ne s’est pas fait prendre avec trop d’hommes sur la glace ou avec de mauvaises confrontations en fin de partie. Fini le temps où Hal Gill se retrouve contre le premier trio adverse avec une minute à jouer… Un hasard ? Peut-être. Mais un beau hasard tout de même.

Tomas Plekanec et le Canadien ont plus de raisons de sourire actuellement.

Nous sommes assez soulagés, car la grosse journée tant redoutée lundi ne se produira pas. En fait, rien ne se produira: puisque le Canadien a congé, au lieu d’aller couvrir l’entraînement à Brossard, nous irons voir ce que Joachim Alcine a à dire au sujet de son affrontement contre David Lemieux. Dieu est-il toujours dans le coin de Ti-Joa ? On le lui souhaite, afin qu’il ne connaisse pas le sort qu’il avait fait subir à Stéphane Ouellet…

Pour les Alouettes, il appert définitivement qu’on se foute éperdument de l’anniversaire de Mini-Douce de ce côté et qu’on est résignés à livrer la demi-finale de l’Est du 13 novembre prochain.

Même si les Blue Bombers de Winnipeg se sont inclinés contre les Argonauts de Toronto vendredi, Anthony Calvillo – très ordinaire à ses deux derniers matchs, quoiqu’en disent ses stats – et les Alouettes n’ont pas été capables de vaincre les Stampeders de Calgary chez eux pour reprendre le contrôle de leur destin.

Le dernier match, chez les Lions de la Colombie-Britannique, ne sera pas de la tarte. Les Bombers visitent quant à eux les Stampeders.

Fait à noter: cinq équipes de la LCF se retrouvent avec une fiche de 10-7 avec un match à jouer. L’écart se resserre entre les meilleures équipes et le reste du circuit.

La soupe chaude – Mise à jour avec échange du Canadien

Oh que l’ambiance doit être lourde en ce dimanche matin au Complexe sportif Bell de Brossard!  C’est pas le gros pointrécolté hier contre les méchants Leafs qui doit avoir allégé l’atmosphère.

Ce doit être sur le point de déborder, si ce n'est déjà fait...

En tout cas, il n’a pas fait taire la machine à rumeurs. Déjà, le Sporting News nous parle d’un éventuel changement d’entraîneur, quoiqu’en restant aussi vague que n’est l’article, c’est sûr que le journaliste va avoir raison un moment donné, que ce soit dans une semaine ou dans six mois. Néanmoins, qu’il cite deux sources et qu’il publie l’histoire, c’est signe qu’il y a aiguille sous roche.

À Montréal, les médias sont aussi en ébullition. Non seulement parle-t-on déjà de remplacer Jacques Martin, mais des noms sont déjà invoqués.  Bien qu’un peu tout le monde ait appelé au calme en début de semaine passée, cette belle gêne est maintenant chose du passé. Ce sera une dure semaine pour l’équipe des relations publiques du CH…

On peut être en accord avec la philosophie de l’organisation ou pas, mais une chose est certaine, on peut questionner certaines des décisions qui sont prises, même si ça déplaît aux personnes concernées. Après le match d’hier, Martin s’est fait demander pourquoi pas d’Erik Cole sur le jeu de puissance. En perdant un peu patience, Martin a répondu que «peut-être qu’il avait fait ses recherches et qu’il avait ses raisons» (je paraphrase ici). Qu’il ait ses raisons, c’est pour ça qu’on le paie. Mais ses recherches ?

S’il a fait ses recherches, Martin sait qu’Erik Cole (0:00 sur le pp hier) a marqué 43 buts en avantage numérique en carrière, contre 3 pour Mathieu Darche (3:12 hier avec l’avantage d’un homme)… Attention ! Ce n’est pas une tirade contre Darche ici ! Si tous les joueurs du Canadien travaillaient aussi fort que Darche, l’équipe serait en bien meilleure posture. C’est par contre très (TRÈS) bizarre que l’organisation ne fasse pas tout en son pouvoir pour donner l’occasion à sa grosse acquisition de l’été de briller. C’est généralement la chose à faire quand on va chercher un joueur de premier plan: lui donner la chance de s’épanouir.

Maintenant, reste à savoir si Cole était le choix de Pierre Gauthier et que Martin n’en voulait pas, ou si Cole est blessé. S’il est blessé, dites-nous si c’est au haut ou au bas et mettez-le de côté.

**MISE À JOUR**

Bon. Le Canadien a bougé. Si vous n’êtes pas déjà au courant, demeurez calmes. Il a acquis Petteri Nokelainen et le défenseur des ligues mineures Garrett Stafford des Coyotes de Phoenix en retour de Brock Trotter et d’un choix de septième tour.

Si l’adage qui dit que pour recevoir, tu dois donner, le Canadien n’a rien reçu. Le gros bonhomme (plus de 6pi et de 200 lbs) serait bon sur les mises en jeu. Vérification faite: 58,1 % cette saison.  (semblerait qu’on ne puisse pas obtenir cette stats en carrière sur NHL.com…).

Le Canadien a aussi rappelé Mike Blunden des Bulldogs.

C’est moi ou cette transaction-là n’a rien pour inspirer confiance ?  Commentaires de Gauthier : aucun. Autre chose à faire que de jaser aux médias…

Mauvais temps pour un si mauvais match

Décidemment, Anthony Calvillo n’aurait pas pu choisir pire moment pour connaître son pire match de la saison, et possiblement des 5 dernières !

Le quart des Alouettes n’a complété que 14 de ses 37 passes tentées pour 199 verges et pas une, pas deux, mais trois (TROIS) interceptions !!! Malgré cela, les Alouettes ne se sont inclinés que par un petit point contre les Blue Bombers de Winnipeg.

Ce qui fait par contre bien mal, c’est que cette défaite compromet grandement la semaine de congé des Alouettes, qui devront probablement se farcir la demi-finale de l’Est, le 13 novembre… ce qui compromet grandement notre présence au party d’anniversaire de Mini-Douce. Hum! Les deux équipes sont à égalité au sommet dans l’Est, mais les Bombers ont battu les Alouettes deux fois sur trois cette saison, leur donnant le bris d’égalité.

Maintenant, le sort des Alouettes n’est plus entre leurs mains. Ils doivent espérer que les Bombers en échapperont une (ou deux) d’ici la fin de la saison. Ceci dit, il faut aussi que les Alouettes battent les Stampeders (à Montréal) et les Lions (en Colombie-Britannique). La bonne nouvelle dans cette histoire : les Bombers affrontent une fois les Argonauts, leur bête noire cette saison.

Albert 1er

Quelle performance d’Albert Pujols ! Le meilleur frappeur de sa génération a ajouté un autre paragraphe à son volumineux CV en devenant seulement le troisième joueur de l’histoire à frapper trois circuits dans un match de la Série mondiale. Les deux autres ? Babe Ruth et Reggie Jackson, rien que ça !

Une image que les Rangers pourraient de nouveau revoir dans cette Série mondiale...

Pujols a obtenu cinq coups sûrs, produit six points et en a marqué quatre autres ! Il a obtenu un total de 14 buts sur ses cinq coups sûrs, une nouvelle marque des Majeures ! Il a égalé les records pour le nombre de circuits, coups sûrs et points produits dans un match de Série mondiale, mais il est devenu le premier à combiner les trois dans le même match !

Pujols compte maintenant 18 circuits en séries éliminatoires, ce qui le place à égalité au 4e rang avec Jackson et Mickey Mantle. Devant lui, ne reste que Derek Jeter (20), Bernie Williams (22) et Manny Ramirez (29). Si Pujols participe à quelques séries de plus, il devrait dépasser ses joueurs bien facilement : ses 18 circuits ont été réussis en 70 matchs, comparativement à 152, 121, 111 pour Jeter, Williams et Ramirez.

Wow.

Pas même un gros point sur la route…

Ouin. L’occasion était belle pourtant. Les Penguins jouaient sans le meilleur hockeyeur du monde, un gars du top 5 et possiblement un finaliste à l’obtention du Norris cette année. Le Canadien, même s’il est aussi amoché, avait une chance en or de faire tourner le vent, de remettre sa saison sur les rails.

Non. Pas même un gros point sur la route. Le Tricolore se retrouve maintenant avec une fiche de 1-4-1, trois maigres points sur une possibilité de 12, soit la même fiche que les excellents Jets de Winnipeg. Ayoye ! Chaque jour, j’entends Titi Tancrède, l’un des grands fans du CH, qui leur prédit la coupe Stanley année après année, pleurer comme une Madeleine…

Je sais, à Montréal, parfois, les gens tirent sur la gâchette bien rapidement. Le bouton de panique est toujours accessible. Alors nous ne céderons pas à la tentation. Mais dites-moi: au cours des 8 prochains jours, le CH va affronter Toronto, les Panthers, les Flyers et les Bruins deux fois. Ça prend combien de points sur ces 10 à l’enjeu pour se dire: OK, ils sont revenus du bon bord ? Moi, je dis 6. Mais le Canadien ne serait pas encore sorti de l’asperge pour autant… Sur différentes tribunes hier soir, les animateurs se demandaient à quel moment Geoff Molson allait sentir le besoin d’intervenir. C’est rendu à ce point-là…

Et puis merde ! Que fait encore Andreas Enqvist à Montréal ? Erik Cole joue-t-il ? Et by the way: Gomez est blessé. Quoique…

Les Alouettes pour le premier rang

Si les Alouettes battent chez eux les Blue Bombers de Winnipeg samedi, ils s’assureront du premier rang dans l’Est et d’un laissez-passer pour la finale d’Association.

Les vieux messieurs comme Anthony Calvillo apprécient les journées de congé...

Avec une équipe expérimentée comme la leur (ce sont les termes polis pour dire âgée, du moins, chez ses joueurs-clés), ce laissez-passer est d’autant plus important qu’il permettra à un peu tout le monde de guérir ses petits bobos avant d’accueillir Winnipeg ou Hamilton au Stade olympique.

Et nous aimerions rappeler aux Alouettes que la demi-finale de l’Est, s’ils devaient la disputer, aura lieu le 13 novembre. Ici, à Chips ! Peanuts ! Cracker Jack !, c’est la fête de Mini-Douce le 13 novembre. Et du haut de ses deux ans, elle s’en crisse pas mal de la LCF et de sa demi-finale de l’Est.

Ce match contre les Blue Bombers est donc d’une importance Capitale. Avec un grand C.

Retournez voir.

Je l’ai mis, le grand C.

On ne s’ennuie jamais…

…Quand Bernard Hopkins est dans les parages. Il semble toujours pris dans une controverse.

Celui qui a ravi les ceintures WBC et The Ring chez les mi-lourds à Jean Pascal est au coeur d’une autre, impliquant cette fois-ci «Bad» Chad Dawson, qui, incidemment, a lui aussi quitté Montréal dans la controverse quand il s’est incliné face à Pascal l’an dernier. Et Pascal n’haït pas la controverse non plus… On ne s’en sort pas !

Cette fois, Dawson a projeté Hopkins au sol. En tombant, Hopkins s’est disloqué une épaule. Incapable de continuer, l’arbitre a déclaré Hopkins K.-O. technique, donnant le titre à Dawson. Mais voilà: la WBC estime que l’arbitre a erré. En revoyant la vidéo du combat, elle a conclu qu’il ne faisait pas de doute que Dawson avait intentionnellement soulevé Hopkins dans le but de le projeter au sol, ce qui fait que Hopkins a récupéré les ceintures.

Tout ça pour demander ceci : cela pave-t-il la voie à un troisième Pascal-Hopkins ? Un rematch Hopkins-Dawson ? Un deuxième Dawson-Pascal ? Ouellet-Hilton 4 ?

On ne peut qu’être certain que la dernière option ne se réalisera pas. À moins que… Quelqu’un sait où est Régis Lévesque ?

Montréal qui rit, Montréal qui pleure

Montreal Alouettes logo

On allait quand même pas vous ressortir le CH de côté avec la face triste...

Les amateurs de sports montréalais atteints de bipolarité doivent avoir bien du mal à contrôler leurs humeurs de ce temps-ci, car le paysage sportif  leur offre actuellement le meilleur et, soyons gentils, presque le pire.

Du côté du meilleur Anthony Calvillo et les Alouettes ont de nouveau retenu l’attention ce week-end, remportant – in extremis – une quatrième victoire d’affilée, qui leur permet de s’assurer de prendre part à au moins un match éliminatoire à domicile. Une victoire la semaine prochaine, contre les Blue Bombers de Winnipeg, leur garantirait le premier rang et un laissez-passer pour la finale de l’Est.

Sans que ça ne paraisse trop, Calvillo a de nouveau lancer pour 341 verges de gains et deux touchés; et Jamel Richardson est devenu le deuxième receveur de passes des Moineaux à capter 100 passes en une saison, l’autre étant, bien sûr Ben Cahoooooooooooooooooooooon, comme dirait Jacques Moreau.

Richardson, sans contredit, est le joueur le plus utile des Alouettes cette saison. Ses 1559 verges de gains lui donnent actuellement le premier rang dans la LCF par plus de 400 sur son plus proche poursuivant (Geroy Simon, des Lions) et l’attention que doivent lui apporter les couvreurs adverses, souvent en double couverture, permettent aux S.J. Green, Kerry Watkins, Brandon London et autres de se libérer quand le grand 18 n’est pas la cible d’AC.

Un collègue sur la galerie de presse ce dimanche parlait même de joueur le plus utile de la Ligue canadienne. Nous aurions tendance à être d’accord avec ce fin observateur.

Maintenant, du côté du pire, on doit regarder du côté du Centre Bell, où le Tricolore montre des signes pour le moins inquiétants, mais – attention! on vous voit venir! – pas encore alarmants…

Après la défaite de jeudi contre les Flames de Calgary, le Canadien, même s’il a marqué cinq buts, n’a pu faire mieux que de récolter le point-accordé-aux-perdants-pour-ne-pas-faire-de-peine-à-personne en tirs de barrage.

Notre ami Scott Gomez, à qui nous étions prêts à accorder une chance de se faire pardonner, a récolté son premier point hier soir, une aide. On sera encore un petit peu patient.

Notre ami P.K. Subban ne joue pas le meilleur hockey de sa jeune carrière depuis le début de la saison. On va attendre un petit peu pour dire son nom dans la même phrase que trophée Norris.

Et ne trouvez-vous pas inquiétant que notre ami Erik Cole dise que Jacques Martin et lui auront besoin de temps pour s’apprivoiser ? Nous n’étions pas là quand il l’a dit et nous n’avons pas vu sur quel ton il l’a dit, mais tout de même, c’est particulier.

Une fiche de 1-2-1 après quatre matchs, ce n’est pas dramatique. Maple Leafs, les Flames et l’Avalanche sont selon moi des clubs que le Canadien doit battre.

Mea Culpa

Ici, à Chips! Peanuts! Cracker Jack!, nous savons reconnaître une erreur quand nous en faisons une. Nous devons des excuses aux Rangers du Texas.

Rangers du Texas, veuillez accepter nos plates excuses.

Voilà, c’est fait ! Après les avoir comptés pour éliminés contre les Rays et face aux Tigers, voilà que ces Rangers nous font porter un bonnet d’âne et représenteront pour la deuxième année consécutive la Ligue américaine en Série mondiale. Chapeau à Ron Washington et sa bande de joyeux drilles.

Maintenant, peu importe que nos Cards nous fassent mentir et éliminent les Brewers (ce qui ferait en sorte que nous soyons 0 en 6 dans nos prédictions en séries jusqu’ici, fins connaisseurs que nous sommes…), nous prendrons pour les Rangers en Série mondiale. Et, comme on le sait, les prédictions pour la Série mondiale annulent toutes les autres…

Triste fin de saison en IndyCar

Loin d’être des amateurs de course automobile, nous ne pouvons nous empêcher d’éprouver un pincement au coeur en voyant les images du terrible accident qui a coûté la vie à l’Anglais Dan Wheldon sur l’ovale de Las Vegas. À chaque fois, nous revoyons Villeneuve, Moore et Senna en boucle.

R.I.P. Dan Wheldon.

Calvillo 1er

Le roi est mort. Vive le roi !

Anthony Calvillo est devenu lundi après-midi le plus grand passeur de l’histoire de tout le football professionnel, devançant Damon Allen sur un splendide jeu, une passe et course de 50 verges à Jamel Richardson, qui a esquivé un plaqué pour se rendre dans la zone des buts. Littéralement, le point d’exclamation de cette victoire de 29-19 des Alouettes aux dépens des Argos de Toronto.

Tout dernier jeu du troisième quart, le timing était aussi parfait : la ligue avait déjà prévu interrompre le match pour une cérémonie. La pause aurait été prise d’une façon ou d’une autre.

Calvillo. Le même souffre-douleur des partisans des Alouettes lors des saisons moins fructueuses se terminant par une élimination en demi-finale de l’Est. Oui, oui : ce Calvillo-là à maintenant 72 429 verges accumulées par la passe !  C’est le meilleur au monde. Point final.

Oui. C'est le Mexicain le plus fort.

 

Meilleur que Dan Marino ?

Marino est juste cinquième au monde.

Meilleur que Warren Moon ?

Moon est quatrième, désolé.

Sûrement pas meilleur que Brett Favre !

Même si ça nous fait un peu mal de l’écrire, oui, meilleur que Brett Favre. Favre aurait pu se hisser au premier rang l’an dernier (momentanément : Calvillo l’aurait dépassé éventuellement), mais sa saison de cul (et de trop) ne lui aura permis que d’augmenter légèrement ses stats.

Et maintenant, Calvillo est meilleur que Damon Allen et ses 72 381 verges. Allen qui a tout de même pris soin de préciser qu’il avait un autre arsenal à son jeu, nous rappelant qu’il avait amassé près de 12 000 verges par la course. Humble Damon…

Et à tout seigneur tout honneur : la vidéo préparée par les Alouettes, avec des félicitations de Marino, Moon, Allen et Chris Berman, du réseau ESPN, était fort bien faite. (Berman, grand francophile qui passe souvent une partie de ses vacances dans le Vieux-Montréal, a fait une partie de son allocution en français.) Je soupçonne qu’il y avait un peu de Ray Lalonde, l’ex-grand manitou du marketing du CH devenu président des Alouettes, là-dessous. Peu importe qui en est responsable, chapeau !

Maintenant, cette victoire permet aussi aux Alouettes de maintenir le rythme imposé par les Blue Bombers de Winnipeg, qui l’ont emporté face aux Tiger-Cats, vendredi. Les deux clubs sont en tête, à 9-5.

Victoire coûteuse de la Flanelle

Bon ! Enfin, le Canadien a explosé, marqué cinq buts et gâché le party des Jets, dimanche, dans un gain de 5-1 (on soupçonne Gary Bettman d’avoir souri à la fin de la partie…). Mais si à chaque fois que le Canadien gagne, il perd deux joueurs, il va finir par manquer d’effectif.

Cette fois, ce sont Spacek (moins grave) et Cammalleri (plus grave) qui sont tombés au combat. Si la blessure de Spacek est un peu nébuleuse, celle de Cammalleri ne faisait aucun doute : lacération à la jambe, on le voyait sur toutes les reprises télé. Absence de quelques semaines habituellement dans ces cas-là. Ce que le Canadien a dit : blessure au bas du corps, absence pour une durée indéterminée. Pouet pouet pouet ! Pu capable.

Bienvenue Aaron Palushaj. On vous invite à ne pas manquer cette chance.

La LNH devrait légiférer là-dessus. Les blessures sont divulguées dans la NFL, où on se tape pas mal plus sur la gueule, et les joueurs ne visent pas les blessures des autres. Merde ! Des joueurs de ligne jouent avec des mains dans le plâtre, voyez-vous un joueur adverse lui piler sur la main s’il est au sol ? Me semblait aussi… Faut dire qu’on arbitre de la première à la dernière minute dans cette ligue-là, par contre…

Rendez-vous jeudi pour le CH, qui ouvrira son calendrier local face aux pauvres Flames de Calgary. 4-2 Montréal. Ne manquez pas les cérémonies d’avant-match : comme toujours, elles devraient être magnifiques !

Packers = Super Bowl

C’est même pas moi qui le dit : à la fin de la rencontre de dimanche soir, alors que les Packers ont signé leur cinquième gain en autant de matchs cette saison, une surimpression nous laissait savoir que les six fois de leur histoire où les Packers se sont retrouvés à 5-0, ils ont remporté le match ultime. Voilà. C’est réglé. On remballe tout et on revient en septembre prochain.

Au moment d’écrire ces lignes, le match Bears-Lions est à peine commencé, alors on ne sait pas si les Lions sont eux-aussi invaincus. Mais ça change rien : ce sont les Packers qui vont tout gagner, alors…

Oh-oh !

Les Rangers du Texas ont remporté un deuxième match dans la série de championnat de l’Américaine, si bien qu’ils mènent 2-0 et que nos prédictions sont – de nouveau – en péril…

Mais quelle façon de l’emporter quand même : un grand chelem en fin de 11e de Nelson Cruz, premier grand chelem pour mettre fin à un match éliminatoire dans l’histoire du baseball !

Quand on vous dit que les séries dans le Baseball majeur, c’est toujours bon…