Le débat fait toujours rage autour de Randy Cunneyworth et le Canadien n’a toujours pas gagné sous ses ordres. Rien de nouveau sous le soleil pour le CH en ce mercredi matin…
De bons arguments
Si nous pensons toujours que l’entraîneur du Canadien ne doit pas obligatoirement être bilingue et que la victoire fait foi de tout, nous devons admettre que François Gagnon avait de très bons arguments pour nous rapprocher de l’opinion de la majorité. De là à crier au scandale comme plusieurs le font depuis samedi, il y a un pas que nous ne franchirons pas.
Nous persistons à croire que si c’est Kirk Muller qu’on nomme entraîneur-chef au lieu de Cunneyworth, le ton est beaucoup plus modéré et nous continuons de croire que si un Mike Babcock ou un Dan Bylsma est miraculeusement disponible l’été prochain, le Canadien n’a pas le droit de passer à côté d’un entraîneur de ce calibre. Ceci dit, ce sont les deux seuls noms qui nous viennent en tête.
Maintenant, ce que nous trouvons vraiment dommage dans tout cela, c’est que le bon Pierre Gauthier, après avoir jeté Cunneyworth dans l’oeil du cyclone, s’est retiré dans ses terres du Vermont et n’a plus à affronter le courroux qui sévit à Montréal. Comme d’habitude, ce d.g. est allé se cacher et ne sort pour parler au mal nécessaire que sont les journalistes que lorsque ça lui tente.
Si c’était un souhait pour plusieurs, nous croyons maintenant que Gauthier vient de se peinturer dans le coin et que, comme l’exprime Philippe Cantin ce matin, ça sent la fin pour Monsieur.
Geoff Molson n’a pas le choix: le ménage doit être profond. L’ère Gainey/Gauthier doit être complètement reléguée à la grande histoire du Canadien. On fait table rase et on repart en neuf.
Et Cunneyworth ? Il pourra remercier Gauthier de l’avoir installé dans la pire des positions et possiblement d’avoir ruiné sa carrière.
Au sujet des 96 points…
Un de nos abonnés Twitter nous faisait remarquer hier qu’il ne faudra peut-être pas 96 points pour se tailler une place en séries dans l’Est. Il n’a pas tort.
Avant les matchs de mercredi, les Sénatristes d’Ottawa occupent le huitième rang avec 36 points en 34 matchs, ce qui leur conférerait, s’ils conservent le même rythme, 87 points après 82 matchs. Les Capitals de Washington, neuvièmes ce matin, comptent cependant 35 points en 32 matchs pour un rythme de 90 points. (Les Sabres, 10es, sont aussi en route pour une saison de 87 points ce matin.) Il appert donc que l’objectif du Canadien pourrait être de 90 points.
D’accord. Nous sommes bien prêts à réviser – de nouveau – à la baisse l’objectif du CH. Pour atteindre 90, le Canadien (12e ce matin avec 33 points en 34 parties) doit maintenir un rythme de…
(roulement de tambour)
,594 !
La question demeure : vous croyez que le Canadien remportera 29 de ses 48 prochains matchs ? Nous non plus.
Et question de leur montrer à quel point ils se sont royalement trompés en évaluant cette équipe comme étant capable d’amasser 96 points : il faudrait que le CH joue pour ,688 d’ici la fin de la saison !
Pour paraphraser René Lévesque, ce que vous êtes en train de nous dire, c’est à la prochaine fois ? Poser la question, c’est y répondre.
«Boudage» contre les Hawks !
Le Canadien affronte ce soir la meilleure équipe de la Ligue nationale et bien entendue, il mettra sa meilleure formation sur la glace pour l’occasion.
Et bien non. Au lieu de mettre son gardien no 1, son joyau, «l’un des trois meilleurs de la LNH», le Tricolore a eu la brillante idée de confier le filet à Peter Boudage, comme le dit si bien l’excellent Michel Villeneuve.
Le Tricolore nous avait fait le coup aussi contre les Predators de Nashville, quelques jours seulement après que Pekka Rinne eut signé son contrat qui confirmait sa place parmi l’élite des gardiens du circuit Bettman. Le Canadien, pour une raison que nous ignorons, a peur de confronter Price à ces situations au cours desquelles sa santé mentale pourrait être affectée.
Il y a deux ans, nous aurions été d’accord, mais nous pensons que le gardien du CH a démontré depuis deux ans que ses ennuis de force mentale ont été réglés, non ? De quoi le Canadien a peur ? Que les Preds le battent ? Que les Blackhawks le battent ?
Newsflash, messieurs du CH : vous êtes un club poche et les chances sont très fortes pour que ces deux équipes vous battent, même si Ken Dryden et Patrick Roy gardaient le filet ensemble.
Qu’on donne congé à Price, oui. Qu’on lui donne contre les Islanders et les Blue Jackets de Columbus.
Nous n’osons pas nommer d’autres clubs : le Canadien se rapproche trop dangereusement de la cave pour insulter des clubs meilleurs que lui.
Les Packers pourront maintenant se concentrer sur les vraies affaires
Hé ben oui !
C’était douloureux à voir, mais les Chiefs ont offert une performance inspirée pour mettre fin à la saison parfaite des Packers, dimanche. Bien que nous croyions qu’aucune équipe ne pourrait le faire après les victoires face aux Giants et aux Raiders, nous sommes persuadés que c’est une bonne chose.
Les Packers pourront maintenant terminer leur saison comme ils l’entendent et reposer qui ils veulent bien sans risquer de soulever un tollé pour ne pas avoir tenté la perfection jusqu’au bout.
Le but ultime, c’est le Super Bowl. Alors on se retrousse les manches et on regarde droit devant !
De la place du Seigneur dans les sports (et dans tout le reste)…
Hon. Tim Tebow n’a pas gagné, dimanche, contre les Patriots. Il n’a pas été capable de mener une autre remontée spectaculaire en fin de match.
Dieu l’aurait-il abandonné ? Ça ne doit pas être facile pour le grand croyant qu’il est de se sentir abandonné de la sorte par le Tout-Puissant.
En fait, ça ne vient que confirmer que si dieu existe, il se contrecrisse d’un résultat de football.
Nous avons bien hâte que tous les athlètes (et honnêtement, un peu tout le monde) se rendent compte que malgré toute leur ferveur, si une force supérieure existe, elle trouve leurs demandes bien insignifiantes…