On l’avoue bien honnêtement : samedi, nous n’étions pas enchantés du tout ! Nous trouvions que Petteri Nokelainen et Travis Moen — surtout ce dernier, à 1,85 million $ US par an POUR QUATRE ANS –n’étaient pas des signatures de première qualité et nous craignions le pire pour dimanche.
Au final, nous trouvons que Marc Bergevin n’a pas si mal fait, sans avoir très bien fait. Explications.Premièrement, Nokelainen et Moen, on ne les comprend pas. Certains sur Twitter nous ont parlé de ses plus de 50 % d’efficacité sur les mises en jeu. OK, mais il n’en a pris que 309 ! Moen a son utilité sur le désavantage numérique, mais au même salaire, pour la même durée de contrat, auriez-vous pris une chance avec Adam Burish, disons ?
Dimanche, le premier move de Bergevin n’avait rien pour impressionner non plus : un an à Colby Armstrong, rejeté par les Maple Laughs. On ramasse les vidanges des Laughs maintenant ! Heureusement, ça s’est amélioré avec les signatures de Francis Bouillon (pour un an) et du robuste Brandon Prust pour quatre ans, à 2,5 millions $ / an. Ajoutez à cela Mike Blunden, qui a été correct, sans plus, l’an dernier et vous commencez tout de même à avoir des 3e et 4e lignes intéressantes, avec Prust, Moen, Blunden et Armstrong de façon interchangeable. Prust fera du Tricolore un club moins facilement intimidable. À cela, on dit bravo ! (Ainsi que la signature de Yemelin pour deux ans…)
Malheureusement, dans les cas de Moen et Armstrong, ils représentent de gros SI, puisque leurs états de santé et de service des dernières années n’en font pas des marquee players, loin de là !
On souhaite qu’il reste quelques lapins dans le chapeau de Bergevin, car pour l’instant, il ne reçoit à peine que la note de passage à nos yeux. Le d.g. du CH reçoit toutefois des bons points pour ne pas être tombé dans les pièges que représentaient Guillaume Latendresse et Pierre-Alexandre Parenteau.
Maintenant, allons voir où vont se retrouver Parise, Brodeur et Jagr maintenant !
Viva Espana !
Oh là là que ce fut jouissif à regarder ! Après avoir vu l’Italie vaincre les favoris de notre coeur (l’Angleterre) et de notre tête (l’Allemagne), comme il faisait bon de les voir se faire torcher par l’Espagne. N’étiez-vous pas contents, amis Montréalais, de ne pas subir les klaxons de vos concitoyens d’origine italienne jusqu’aux petites heures de la nuit ?
Farces à part, nous n’avons jamais été fan du calcio italien et nous étions bien contents de voir l’Espagne écrire une page d’histoire en devenant la première nation à remporter trois tournois majeurs consécutifs. Et nous avons peut-être décidé d’arrêter de souffrir inutilement et de cesser d’encourager les Trois Lions anglais. Après tout, mis à part le succès de 1966 (bientôt 50 ans !), ils ne cessent de décevoir dans les grands rendez-vous internationaux…
On se rallie de plus en plus au foot espagnol… mais on a encore un petit penchant pour les Teutons !
Quel mauvais départ pour les Alouettes !
Oyoyoye ! dirait Benoît ! Quel mauvais départ pour la bande à Antoine de Calville !
On attendait une attaque redoutable et une défensive remodelée. On a eu droit au même genre de défensive qu’en 2011, mais l’attaque n’était pas au rendez-vous ! Disons que les Moineaux avaient plutôt l’air d’oisillons tombés du nid…
Les troupiers de Marc Trestman ont maintenant quelques jours pour tout effacer et recommencer à neuf devant leurs partisans, ce vendredi.
Mais pas de panique ! Les Lions de la Colombie-Britannique ont amorcé la dernière campagne avec cinq revers d’affilée, alors on se calme !