Oh là là là là ! Croyez-vous que c’est le tandem Gauthier-Martin qui aurait sorti un tel lapin de son chapeau ? Les légendaires virtuoses de l’immobilisme n’y auraient jamais pensé, mais la nouvelle direction aux grosses cojones du Tricolore a fait ce que tous croyaient impossible : elle a demandé à Scotty «Boy Toy» Gomez de retourner chez lui !
Pas à Hamilton, pas dans la East Coast League et pas en Alaska. Non mon beau Scott : cou-couche tapis chez vous ! Le chèque va être «dans malle» à toutes les deux semaines et toi, tu t’assures de ne pas te blesser en jouant au hockey afin qu’on puisse racheter officiellement ton contrat l’été prochain, quand les règles de la LNH nous le permettrons.
Quelle bombe lancée par Marc Bergevin en ouverture de camp ! Évidemment, malgré les nouvelles règles de la convention collective qui permettent de cacher 900 000 $ de salaire du plafond, le Canadien sera handicapé de 6,457 millions $ cette saison. Mais comme il lui reste encore un peu plus de 8 millions $ disponibles sous le plafond, c’est bien suffisant pour absorber les 3,225 millions $ que gagne Alex Galchenyuk…
Car le premier choix du CH au dernier repêchage a encore impressionné, lundi, au 2e jour du camp d’entraînement, auquel toute l’équipe de CPCJ! a assisté (nos textes ici et ici). Il a déculotté Petr Budaj et habilement battu Carey Price lors de la séance de fusillade à l’entraînement et de façon générale, il a été l’un des meilleurs joueurs sur la glace.
Mais faisons-nous l’avocat du diable un peu dans cette histoire et plaçons-nous du côté de l’Association des joueurs. Cette mesure, bien que légale dans le libellé de la convention, pourrait-être, à notre avis contestée devant les tribunaux. Ne pourrait-on pas arguer que l’on empêche un joueur de poursuivre sa carrière en le confinant chez lui, qu’on brise sa carrière prématurément en le privant d’une année de hockey ? Nous ne disons pas que nous le croyons, nous posons la question. D’ailleurs, l’AJLNH compte protester face à cette décision du CH. C’est donc à suivre.
Mea Culpa pour Bourque
Peut-être l’aurait-il fait hier, mais toujours est-il que le mea culpa de Rene Bourque, 24 heures après qu’on ait demandé à Scotty Boy de rester chez lui sans broncher, démontre peut-être un brin d’inquiétude chez les underachievers de la LNH.
Bourque a dit tout ce qu’il fallait lundi : que le passé c’est du passé, qu’il avait mal joué l’an dernier, que la situation pour son transfert à Montréal n’était peut-être pas idéale, mais que tous auraient la chance de se reprendre sous la nouvelle direction.
Pour l’instant, l’orgueil de Lac La Biche (allez, googlez !) a le bénéfice du doute : un peu plus et Michel Therrien l’encensait pendant son point de presse. Bourque aura toute la corde voulue. À lui de ne pas se pendre avec.
Gionta plante P.K.
Avez-vous entendu ce que le capitaine Brian Gionta a répondu à un journaliste qui lui demandait s’il avait parlé à P.K.Subban dimanche ? «Il faudrait qu’il y ait une promotion le mettant en vedette pour qu’il vienne à Montréal et que je puisse ainsi lui parler.»
Ouch ! Dans tes énormes chicletts, P.K. !