Quel week-end !

Bon, après la défaite de 5-1 subie aux mains des Sénatristes, avouez que vous croyiez que le Canadien venait de recevoir un bon reality check.

Mais de notre côté, nous pensons que les joueurs ont fait exprès: comme Michel Therrien ne change pas une combinaison gagnante, P.K. Subban n’aurait pas pu jouer samedi. Et comme, à la lueur des commentaires donnés par les joueurs à la suite de sa signature, c’est assurément l’un des joueurs les plus appréciés du vestiaire, un plus un égale deux…

Le Superman du Canadien était de retour ce week-end.(Photo : Paul Chiasson, Presse Canadienne)

Le Superman du Canadien était de retour ce week-end.
(Photo : Paul Chiasson, Presse Canadienne)

Ceci dit, on ne donnait quand même pas cher de la peau de Canadien contre les Sabres et ces mêmes Sénatristes. Sans Pacioretty et avec un Subban «rouillé», ça allait être difficile.

Que nous étions sur la mauvaise piste.

D’abord, le CH a pulvérisé le Buffalo 6-1 et il s’est avéré que Subban n’est pas si rouillé que ça finalement ! Le lendemain, avec Pacioretty de retour dans la formation huit jours seulement après avoir subi une appendicectomie (il est donc seulement 5 jours plus mauviette que Patrick Roy, si l’on se fie à la légende), le Canadien a livré une belle performance défensive pour venger son échec.

Avouez-donc : même les plus positifs d’entre vous ne leur donniez pas deux victoires, n’est-ce pas ? Et avouez aussi, que sous votre chandail de Kovalev Galchenyuk et votre tatouage du CH, vous n’osiez pas espérer un départ canon de 6-2 et une quatrième place dans l’Est après deux semaines. Allez, petits coquins, avouez-le !

Je sais, je sais : ça sent la coupe. Les nerfs !  On vous conseille tout de même, partisans de la Flanelle, de ne pas trop vous enflammer : il reste encore 40 matchs à Canadien pour se planter.

À quand un black-out de CBS pour le Super Bowl ?

Vraiment, c’est la seule question qu’on doit se poser en ce lundi matin. Oui, le match en deux temps remporté 34-31 par les Ravens  et le spectacle de la mi-temps de Beyoncé pourrait occuper un peu d’espace de 130e billet de CPCJ!, mais la seule question c’est : combien de temps CBS et ses commanditaires vont endurer ça.

Et par ça, on entend par là la règle du CRTC qui permet à CTV de pirater le fil de CBS et de nous inonder de ses joual vert de publicités plates sur leurs maudites séries Canadian et les insipides annonces de Tim Hortons et de Canadian Tire.

Sérieusement, le Canada, c’est pas l’Inde ou le Turkménistan. Les produits offerts pendant les pauses publicitaires du Super Bowl sont pour la plupart offerts au Canada et s’ils ne le sont pas, c’est pas comme si eBay et Amazon n’existaient pas. Alors ces compagnies qui paient 639 millions $ US du 15 secondes pour s’afficher au Super Bowl doivent espérer avoir un rayonnement mondial à ce prix-là, non ?

Et puis, ça ne vous tente pas de voir tous les éclairs de génie des publicitaires américains qui ont planché toute l’année pour pondre le meilleur 30 secondes de publicité de leur vie au lieu de voir l’insignifiant Don Cherry nous vendre un courtier hypothécaire de Moose Jaw ? Les ostis de paninis de Tim Hortons ? La Molson Canadian ?

Selon CTV, Justin Trudeau a été le joueur par excellence du Super Bowl XVLII...

Selon CTV, Justin Trudeau a été le joueur par excellence du Super Bowl XVLII…

J’ai hâte au jour où CBS va dire à ses affiliés canadiens «Vous prenez le feed de façon intégrale ou vous ne le prenez pas». Ce serait drôlement plus efficace qu’une manif pour garder Kovalev à Montréal.

Vraiment super, le Super Bowl XLVI ?

C’est un peu plate, n’est-ce pas, autant de hype autour d’un événement qui s’avère finalement bien ordinaire ? Vous n’avez pas éprouvé cela après le Super Bowl d’hier soir ?

Eli a maintenant un titre de plus que Peyton...

Mettez toute partisannerie de côté, car en partant, c’est certain que si vous êtes un fan fini des Patriots (comme plusieurs de nos amis, à Chips! Peanuts! Cracker Jack!), vous feeliez pour caler un 40 onces de crème de menthe verte d’un trait. Alors une fois cela réglé, vous avez été excité par la victoire de 21-17 des Giants ?

Pfft.

Re-pfft.

La première demie a été d’un ennui mortel. Le seul moment de réjouissance dans notre petite assemblée a réellement été obtenu quand un des convives, nous l’appellerons le Keith Richards français, qui déteste Tom Brady n’a pu s’empêcher de le traiter de tous les noms quand le quart des Pats a consenti un touché de sûreté à la suite de sa bourde.

(Nous tairons le fait que nous ayons dû expliquer la règle de la «pochette protectrice» au bon Keith pour qu’il comprenne vraiment ce qui venait de se passer.)

Le show de la mi-temps ?

Selon les dames présentes hier, Tom Brady a même perdu au chapite de la plus belle conjointe, le vote ayant largement favorisé Abby McGrew, Mme Manning.

Si la majeure partie de l’assemblée n’était pas fan de Madonna, Douce est une inconditionnelle et elle avait bien hâte de voir cette partie du spectacle. Si elle a semblé apprécier (surtout que la madone a joué «sa» toune), je n’ai pas senti un grand moment d’allégresse et de plénitude comme on peut s’attendre quand on voit son artiste préféré dans un grand événement de la sorte.  Si visuellement et techniquement, c’était parfait (bien que la Queen of Pop ait failli foutre le camp en bas du stage dans la deuxième chanson !), il manquait un petit humpf! qui fait qu’on se rappelle des shows de la mi-temps de U2, The Who, Paul McCartney ou Bruce Springsteen pour ne nommer que quelques-uns des meilleurs shows des 10 dernières années.

La deuxième demie ?

Premier grand frisson, mais il fut provoqué par les ailes de poulet maison, les nachos et les boulettes boeuf & veau farcies au gouda fumé enrobées d’une chapelure cajun de Douce ! Wow !

Mais si le spectacle sur le terrain a été quelque peu rehaussé, si on a vu quelques beaux jeux qui nous ont soutiré de oh! et des ah!, on n’a pas été souvent sur le bout de notre siège, ne serait-ce que pour le Hail Mary de Brady sur le dernier jeu du match.

Quand même : on va suivre la prochaine saison de la NFL en ayant hâte à ce rendez-vous annuel. En souhaitant que les Packers y soient cette fois…

Bleu ! Blanc ! Rouge ! Le Canadien, le Canadien ! (air connu)

Hé ! Avec tout ça, nous avions presque oublié que le Canadien disputait la semaine dernière sa 632e semaine cruciale de la présente saison, avec quatre matchs à l’horaire et rien de moins qu’une commande de trois victoires sur quatre !

Avec la lancée sur laquelle il était, il a facilement rencontré cet objectif, dites-vous ?

Vous croyez toujours au Père Noël?, répondons-nous.

Le Tricolore (enterré dans cette chronique de la semaine passée, nous vous le rappelons) a plutôt connu le même genre de semaine merdique auquel il nous a habitués depuis le début de la saison. Une victoire, trois défaites. Résultat des courses : la Flanelle est en 14e (1-4 !!) place, à 11 points de la huitième. Calculez-vous vraiment les possibilités de faire les séries ? D’atteindre les 95 points que les Maple Leafs semblent en voie d’atteindre au huitième rang ?

Comment disait-il ça Steven Tyler ? Ah oui ! Dream On… On vide la masse salariale en ramassant des bons jeunes ou des choix au repêchage, M. Gauthier (en souhaitant que M. Molson allume et vous remplace aussi).

Bon, ben, ce sera Giants-Patriots finalement…

Pas de Packers. Pas de 49ers. Pas de Ravens.

Pfffffffffffffffffffffffffffff.

Réglons une chose: il y a sûrement un botteur et un spécialiste des retours de bottés qui se cherchent un job au moment où vous lirez ces lignes (ils le devraient en tout cas).

Maintenant que notre déception a été révélée au grand jour, faut quand même se trouver un club.

Il nous faut admettre qu'il ne paraît pas mal non plus...

Giants contre Patriots. Allons-y avec la fameuse méthode des «crochets»:

Eli Manning vs Tom Brady

Soyons honnêtes, nous sommes en présence de deux bons quarts. Mais comme nous détestons Manning et que Brady sort avec vous-savez-qui, le crochet va du côté de Brady.

Boston contre New York

Ça, ça se joue sur plusieurs fronts. Sportivement ? Nous ne sommes pas plus Rangers que Bruins, mais beaucoup, BEAUCOUP plus Yankees que Red Sox.

D’un point de vue touristique, nous préférons Boston à New York, ne serait-ce que pour la nourriture et l’architecture (quoique…). Crochet Boston.

Et puis au final, encouragez-vous l’équipe qui a éliminé la vôtre, vous, tous sports confondus ? Alors Go Pats Go!

(Et puis leurs couleurs ressemblent à celles des Alouettes ! Voilà un argument de plus !)

Aux Packers, 49ers et Ravens, qui comptent sur de jeunes quarts excitants, on ne peut que souhaiter d’être à la hauteur au cours des prochaines saisons. Leur tour viendra sûrement.

Gary et Sarah

Nous sommes rarement touchés par les malheurs touchant les athlètes, ne serait-ce que de par notre profession, on tente de garder une certaine distance avec ces derniers. Mais nous devons avouer que le décès de Sarah Burke et l’état de santé déclinant de Gary Carter nous ont touché cette semaine.

Nous n’avons jamais côtoyé Sarah Burke, mais nous connaissons plusieurs de ses amis sur la scène du ski acrobatique et ça a été plutôt difficile de recueillir leurs commentaires à la suite de son décès à l’âge de 29 ans seulement.

Déjà, lors de la compétition du week-end dernier, au Mont-Gabriel, on sentait que l’ambiance était lourde autour de l’équipe canadienne, malgré tous les succès qu’elle rencontre sur les pistes cette saison.

On se garde une petite distance, mais parfois – comme au bas de la piste, à Vancouver, alors que Vincent Marquis, quatrième malgré qu’il venait d’offrir la meilleure descente de toute sa carrière, pleurait à chaudes larmes en nous parlant – on a aussi un «cil dans l’oeil» en faisant notre boulot…

Pour ce qui est de Carter, dont le cancer du cerveau prend de l’ampleur, c’est une idole de jeunesse qui partira dans quelques jours, voire quelques semaines.

Et on l’admet, dans toute notre carrière, deux athlètes seulement nous ont laissés bouche bée : Guy Lafleur et Carter. Dans chacun des cas, notre première rencontre avec ces géants nous a décontenancé, et le mot est faible !

Pour avoir vécu semblable épreuve dernièrement, on ne peut que souhaiter à la famille que ça ne s’éternise pas. Le cancer a le don de laisser des souvenirs plutôt moches des gens qu’on aime…

Good times...

D’ailleurs, nous vous invitons à visiter la galerie photos de Sports Illustrated. Que de souvenirs !

Bleu ! Blanc ! Rouge ! Le Canadien, le Canadien !

Quelle grande équipe ! Quelle victoire aux dépens du Toronto, samedi !

Le problème, c’est que ce fut sa seule victoire au cours de cette autre semaine cruciale pour sa saison. Résultat des courses : le Canadien grimpe au 11e rang, mais il est toujours à huit points de la huitième place, détenue par les Capitals de Washington, qui ont un match en mains.

Les Caps ont un rythme de 93 points. Soyons bons princes, vérifions à quel rythme le Tricolore aura besoin de jouer pour obtenir 93 points : ,706 d’ici la fin du calendrier. Est-ce qu’il ne serait pas temps que l’Organisation ne cesse de faire croire qu’elle a encore des chances ? Nous pensons que oui…

D’ailleurs, M. Bit lui-même les a éliminés.

Et si vous ne l’avez pas lu, il faut lire l’horrifiant bilan de l’ère Gainey-Gauthier effectué par Mathias Brunet pour réaliser à quel point il est primordial, pour Geoff Molson, de faire table rase au plus sacrant. Vous ne voulez pas confier l’avenir de votre club à M. Gauthier…

Calvillo 1er

Le roi est mort. Vive le roi !

Anthony Calvillo est devenu lundi après-midi le plus grand passeur de l’histoire de tout le football professionnel, devançant Damon Allen sur un splendide jeu, une passe et course de 50 verges à Jamel Richardson, qui a esquivé un plaqué pour se rendre dans la zone des buts. Littéralement, le point d’exclamation de cette victoire de 29-19 des Alouettes aux dépens des Argos de Toronto.

Tout dernier jeu du troisième quart, le timing était aussi parfait : la ligue avait déjà prévu interrompre le match pour une cérémonie. La pause aurait été prise d’une façon ou d’une autre.

Calvillo. Le même souffre-douleur des partisans des Alouettes lors des saisons moins fructueuses se terminant par une élimination en demi-finale de l’Est. Oui, oui : ce Calvillo-là à maintenant 72 429 verges accumulées par la passe !  C’est le meilleur au monde. Point final.

Oui. C'est le Mexicain le plus fort.

 

Meilleur que Dan Marino ?

Marino est juste cinquième au monde.

Meilleur que Warren Moon ?

Moon est quatrième, désolé.

Sûrement pas meilleur que Brett Favre !

Même si ça nous fait un peu mal de l’écrire, oui, meilleur que Brett Favre. Favre aurait pu se hisser au premier rang l’an dernier (momentanément : Calvillo l’aurait dépassé éventuellement), mais sa saison de cul (et de trop) ne lui aura permis que d’augmenter légèrement ses stats.

Et maintenant, Calvillo est meilleur que Damon Allen et ses 72 381 verges. Allen qui a tout de même pris soin de préciser qu’il avait un autre arsenal à son jeu, nous rappelant qu’il avait amassé près de 12 000 verges par la course. Humble Damon…

Et à tout seigneur tout honneur : la vidéo préparée par les Alouettes, avec des félicitations de Marino, Moon, Allen et Chris Berman, du réseau ESPN, était fort bien faite. (Berman, grand francophile qui passe souvent une partie de ses vacances dans le Vieux-Montréal, a fait une partie de son allocution en français.) Je soupçonne qu’il y avait un peu de Ray Lalonde, l’ex-grand manitou du marketing du CH devenu président des Alouettes, là-dessous. Peu importe qui en est responsable, chapeau !

Maintenant, cette victoire permet aussi aux Alouettes de maintenir le rythme imposé par les Blue Bombers de Winnipeg, qui l’ont emporté face aux Tiger-Cats, vendredi. Les deux clubs sont en tête, à 9-5.

Victoire coûteuse de la Flanelle

Bon ! Enfin, le Canadien a explosé, marqué cinq buts et gâché le party des Jets, dimanche, dans un gain de 5-1 (on soupçonne Gary Bettman d’avoir souri à la fin de la partie…). Mais si à chaque fois que le Canadien gagne, il perd deux joueurs, il va finir par manquer d’effectif.

Cette fois, ce sont Spacek (moins grave) et Cammalleri (plus grave) qui sont tombés au combat. Si la blessure de Spacek est un peu nébuleuse, celle de Cammalleri ne faisait aucun doute : lacération à la jambe, on le voyait sur toutes les reprises télé. Absence de quelques semaines habituellement dans ces cas-là. Ce que le Canadien a dit : blessure au bas du corps, absence pour une durée indéterminée. Pouet pouet pouet ! Pu capable.

Bienvenue Aaron Palushaj. On vous invite à ne pas manquer cette chance.

La LNH devrait légiférer là-dessus. Les blessures sont divulguées dans la NFL, où on se tape pas mal plus sur la gueule, et les joueurs ne visent pas les blessures des autres. Merde ! Des joueurs de ligne jouent avec des mains dans le plâtre, voyez-vous un joueur adverse lui piler sur la main s’il est au sol ? Me semblait aussi… Faut dire qu’on arbitre de la première à la dernière minute dans cette ligue-là, par contre…

Rendez-vous jeudi pour le CH, qui ouvrira son calendrier local face aux pauvres Flames de Calgary. 4-2 Montréal. Ne manquez pas les cérémonies d’avant-match : comme toujours, elles devraient être magnifiques !

Packers = Super Bowl

C’est même pas moi qui le dit : à la fin de la rencontre de dimanche soir, alors que les Packers ont signé leur cinquième gain en autant de matchs cette saison, une surimpression nous laissait savoir que les six fois de leur histoire où les Packers se sont retrouvés à 5-0, ils ont remporté le match ultime. Voilà. C’est réglé. On remballe tout et on revient en septembre prochain.

Au moment d’écrire ces lignes, le match Bears-Lions est à peine commencé, alors on ne sait pas si les Lions sont eux-aussi invaincus. Mais ça change rien : ce sont les Packers qui vont tout gagner, alors…

Oh-oh !

Les Rangers du Texas ont remporté un deuxième match dans la série de championnat de l’Américaine, si bien qu’ils mènent 2-0 et que nos prédictions sont – de nouveau – en péril…

Mais quelle façon de l’emporter quand même : un grand chelem en fin de 11e de Nelson Cruz, premier grand chelem pour mettre fin à un match éliminatoire dans l’histoire du baseball !

Quand on vous dit que les séries dans le Baseball majeur, c’est toujours bon…