Bon, ben, ce sera Giants-Patriots finalement…

Pas de Packers. Pas de 49ers. Pas de Ravens.

Pfffffffffffffffffffffffffffff.

Réglons une chose: il y a sûrement un botteur et un spécialiste des retours de bottés qui se cherchent un job au moment où vous lirez ces lignes (ils le devraient en tout cas).

Maintenant que notre déception a été révélée au grand jour, faut quand même se trouver un club.

Il nous faut admettre qu'il ne paraît pas mal non plus...

Giants contre Patriots. Allons-y avec la fameuse méthode des «crochets»:

Eli Manning vs Tom Brady

Soyons honnêtes, nous sommes en présence de deux bons quarts. Mais comme nous détestons Manning et que Brady sort avec vous-savez-qui, le crochet va du côté de Brady.

Boston contre New York

Ça, ça se joue sur plusieurs fronts. Sportivement ? Nous ne sommes pas plus Rangers que Bruins, mais beaucoup, BEAUCOUP plus Yankees que Red Sox.

D’un point de vue touristique, nous préférons Boston à New York, ne serait-ce que pour la nourriture et l’architecture (quoique…). Crochet Boston.

Et puis au final, encouragez-vous l’équipe qui a éliminé la vôtre, vous, tous sports confondus ? Alors Go Pats Go!

(Et puis leurs couleurs ressemblent à celles des Alouettes ! Voilà un argument de plus !)

Aux Packers, 49ers et Ravens, qui comptent sur de jeunes quarts excitants, on ne peut que souhaiter d’être à la hauteur au cours des prochaines saisons. Leur tour viendra sûrement.

Gary et Sarah

Nous sommes rarement touchés par les malheurs touchant les athlètes, ne serait-ce que de par notre profession, on tente de garder une certaine distance avec ces derniers. Mais nous devons avouer que le décès de Sarah Burke et l’état de santé déclinant de Gary Carter nous ont touché cette semaine.

Nous n’avons jamais côtoyé Sarah Burke, mais nous connaissons plusieurs de ses amis sur la scène du ski acrobatique et ça a été plutôt difficile de recueillir leurs commentaires à la suite de son décès à l’âge de 29 ans seulement.

Déjà, lors de la compétition du week-end dernier, au Mont-Gabriel, on sentait que l’ambiance était lourde autour de l’équipe canadienne, malgré tous les succès qu’elle rencontre sur les pistes cette saison.

On se garde une petite distance, mais parfois – comme au bas de la piste, à Vancouver, alors que Vincent Marquis, quatrième malgré qu’il venait d’offrir la meilleure descente de toute sa carrière, pleurait à chaudes larmes en nous parlant – on a aussi un «cil dans l’oeil» en faisant notre boulot…

Pour ce qui est de Carter, dont le cancer du cerveau prend de l’ampleur, c’est une idole de jeunesse qui partira dans quelques jours, voire quelques semaines.

Et on l’admet, dans toute notre carrière, deux athlètes seulement nous ont laissés bouche bée : Guy Lafleur et Carter. Dans chacun des cas, notre première rencontre avec ces géants nous a décontenancé, et le mot est faible !

Pour avoir vécu semblable épreuve dernièrement, on ne peut que souhaiter à la famille que ça ne s’éternise pas. Le cancer a le don de laisser des souvenirs plutôt moches des gens qu’on aime…

Good times...

D’ailleurs, nous vous invitons à visiter la galerie photos de Sports Illustrated. Que de souvenirs !

Bleu ! Blanc ! Rouge ! Le Canadien, le Canadien !

Quelle grande équipe ! Quelle victoire aux dépens du Toronto, samedi !

Le problème, c’est que ce fut sa seule victoire au cours de cette autre semaine cruciale pour sa saison. Résultat des courses : le Canadien grimpe au 11e rang, mais il est toujours à huit points de la huitième place, détenue par les Capitals de Washington, qui ont un match en mains.

Les Caps ont un rythme de 93 points. Soyons bons princes, vérifions à quel rythme le Tricolore aura besoin de jouer pour obtenir 93 points : ,706 d’ici la fin du calendrier. Est-ce qu’il ne serait pas temps que l’Organisation ne cesse de faire croire qu’elle a encore des chances ? Nous pensons que oui…

D’ailleurs, M. Bit lui-même les a éliminés.

Et si vous ne l’avez pas lu, il faut lire l’horrifiant bilan de l’ère Gainey-Gauthier effectué par Mathias Brunet pour réaliser à quel point il est primordial, pour Geoff Molson, de faire table rase au plus sacrant. Vous ne voulez pas confier l’avenir de votre club à M. Gauthier…