Il n’y a pas à dire, près de 59 000 personnes au Stade olympique, ça rock !
Quelle ambiance que celle qui régnait dans l’ancien domicile des Expos pour le premier match local de l’Impact en Major League Soccer, samedi ! À nouveau, les Montréalais ont démontré qu’ils savaient répondre à l’appel des grands événements.
Les 58 912 spectateurs qui se sont déplacés ont animé de belle façon ce match nul de 1-1 contre le Fire de Chicago et ont permis à l’Impact d’établir le record du Stade pour un match de football professionnel (tous les détails sur la place de cette foule dans l’histoire du Stade ici, dans mon texte pondu pour La Presse Canadienne). Quand l’Impact a finalement inscrit son premier but en MLS, on se serait cru face aux Phillies de Philadelphie en 1993, après le double de Wilfredo Cordero.
(D’ailleurs, mon deuxième texte sur l’ambiance du match de samedi ici. Dans ce texte, je me fourre complètement, croyant que c’était contre les Braves, en 1994, qu’il faisait souffrir Rodger de la sorte. Bel épais. Ceci dit, je suis certain que le bon Wilfredo a fait un bon coup contre les Braves en 1994 et le point de tout ça, c’était de créer un beau lien avec la joie suprême suivie d’une immense peine. Faible excuse, mais c’est la mienne…)
Maintenant, si tout le monde se félicite de ce coup de maître, il reste à voir si les gens répondront à l’appel pour les autres rencontres de l’Impact.
Bien que l’équipe bénéficie d’un bel appui, les foules sont plutôt décevantes au stade Saputo une fois les vacances estivales des écoliers terminées. Les foules de six ou sept milles personnes ne sont pas rares en fin de saison, même en séries.
C’est ça, le vrai défi de l’Impact et de son v-p exécutif Richard Legendre: attirer près de 20 000 personnes sans compter sur les petites familles pour le reste de la saison. Pas pour le premier match historique en MLS.
On leur souhaite tout le succès possible. On a toutefois des doutes. Nous y serons le 7 avril, contre le Toronto FC, pour voir si les gens répondent à l’appel.
March Madness
Pour Mathieu Talbot : toujours rien à dire sur le March Madness, sauf mon truc pour remplir votre bracket (pour l’an prochain).
Allez-y avec les mascottes ! Arrêtez de vous mentir : vous ne connaissez pas ça mieux que nous. Alors allez-y avec la force des mascottes. Un puma contre un oiseau ? Le puma ! Un Amérindien contre un lion ? Le lion ! Ainsi de suite jusqu’en finale.
Succès garantis…