R.I.P. Canadien

Jeudi, aux alentours de 21 h 45, est décédé le Club de hockey les Canadiens de Montréal.

Le décès a été constaté à 19:28 de la troisième, quand l’attaquant David Clarkson a poussé la rondelle dans un filet laissé désert.

À comparer de la saison qu'il vient de nous offrir, le navet «Pour toujours les Canadiens» serait presque supportable. Presque.

Le Canadien laisse dans le deuil des centaines de milliers de partisans, qui continueront quand même à lui donner des milliers de dollars par année en billets pour de mauvais spectacles, ainsi qu’en bières «flat» et nourriture trop chère. Le Canadien, même dans la mort, rit à gorge déployée en s’allumant un cigare avec votre argent.

Il laisse également dans le deuil l’entraîneur-chef Randy Cunneyworth, qui verra probablement sa carrière d’entraîneur-chef dans la LNH prendre fin en même temps que le calendrier.

Et le CH laisse aussi dans le deuil environ 759 journalistes, joueurnalistes et analystes de tout acabit qui ne sauront pas de quoi parler pour le reste de la saison. (Mais on peut compter sur eux pour nous parler du Canadien 12 mois par année quand même…)

Ce qu’il faut souhaiter cependant, c’est que le décès entraîne une grande purge au sein de l’organisation. Dehors Pierre Gauthier. Dehors Bob Gainey. Dehors Trevor Timmins et son équipe de dépisteurs. À la lueur des mauvais pronostics donnés cette saison dans les dossiers Markov et White notamment, le Canadien devra également songer à greffer de nouveaux membres à son équipe médicale. Du sang neuf ferait peut-être du bien là aussi.

S’il ne veut pas subir le même sort l’an prochain également, le Tricolore devra songer à se débarrasser de Scotty Boy Gomez qui, après avoir offert deux bons matchs à son retour au jeu, est depuis redevenu le joueur médiocre qu’il a été au cours des deux dernières années. Pour le bien du hockey à travers le monde, le Canadien devrait payer son salaire juste pour l’empêcher de fouler toute patinoire, même celle au coin de la rue chez lui. Mais pour le bien de l’Organisation, il doit racheter son contrat et investir judicieusement l’argent ainsi économisé…

Maintenant, le Canadien doit regarder de l’avant, repêcher des joueurs dominants, et accepter de souffrir une saison ou deux avec ces jeunes, question qu’ils se développent et deviennent de bons joueurs de la LNH.

Repose en paix, Canadien. Tu vas quand même nous manquer un petit peu.

On se revoit au camp en septembre, le coeur rempli d’espoir (d’illusions ?).

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