Mauvais week-end pour Montréal

Et on ne vous parle même pas de la Commission Charbonneau ou d’une autre affaire dont le maire Tremblay n’était pas au courant. Non. On vous parle de la nulle de l’Impact et de l’inexcusable défaite des Alouettes.

Si pour l’Impact ce match nul de 1-1 contre le Dynamo de Houston n’a fait que confirmer ce que l’on sait depuis quelques semaines déjà, c’est-à-dire son élimination, la défaite de 27-22 des Alouettes face au pire club de la LCF commence à faire douter certains sur la légitimité des aspirations de l’équipe.

Faute avouée à moitié pardonnée dit-on : nous n’avons pas vu le match de l’Impact, trop occupés que nous étions à nous bourrer la face dans le magret de canard préparé par Douce et les excellents vins choisis par nos convives. Mais on nous a dit que l’Impact c’était bien battu, qu’il s’était même fait refuser un but qui aurait dû compter. Soit. C’était trop peu trop tard pour le onze montréalais et il le savait. C’est dommage. Par contre, cette première saison laisse présumer d’un bel avenir et on ne peut qu’avoir hâte à la prochaine campagne.

Maintenant, il reste tout de même un enjeu à cette saison, soit celui de terminer au premier rang parmi les équipes canadiennes afin de disposer de la première tête de série pour le Championnat canadien de l’an prochain, qui mène à la Ligue des Champions de la CONCACAF.  À ce chapitre, l’Impact accuse un point de retard sur les Whitecaps de Vancouver et les deux clubs ont deux matchs à jouer. Le Toronto FC n’est pas dans la course et comme il joue dans un circuit inférieur, le FC Edmonton est assuré d’être classé quatrième.

Du côté des Alouettes, cette victoire a été qualifiée «d’inacceptable et horrible» par Marc Trestman, tandis qu’Anthony Calvillo a trouvé que l’équipe avait joué de façon merdique (mon texte de match ici). Mais plus troublant encore, c’est que le grenouillage semble vouloir s’installer dans le vestiaire des Alouettes. Luc Brodeur-Jourdain a candidement laissé entendre qu’une importante réunion d’équipe s’imposait, tandis que Jamel Richardson, assurément frustré de n’avoir capté que trois passes dans le match, a quitté en coup de vent, arrachant son nom au-dessus de son casier avant de filer (le texte de vestiaire ici).

Les Alouettes ont maintenant perdu trois fois à leurs cinq derniers duels…

D’ailleurs, un confrère nous a fait remarquer que Brian Bratton ne quittait pas Richardson d’une semelle, tentant de calmer le bouillant receveur de passes, plutôt habitué à être le centre d’attention, avec Calvillo, à l’attaque. Petit conseil pour «J-Rich» : attraper les ballons lancés vers nous aide grandement à élever le niveau de confiance de notre quart-arrière à notre endroit et lui évite ainsi de trouver un autre receveur, genre Brandon London, auteur de 9 attrapés pour 170 verges et un touché. Mettons.

Il faut absolument crever cet abcès chez les Alouettes. Primo, parce que l’équipe doit se remettre en marche pour les quatre derniers matchs de la saison. Elle est toujours en tête dans l’Est — merci aux Argos, qu’elle affronte la semaine prochaine et qui se sont inclinés devant les Roughriders lundi. Secundo, si «une situation» prévaut au sein de l’équipe, elle doit aussi la régler au plus vite. Richardson connaît un petit passage à vide, mais il est loin d’être un joueur fini ! Il vient de connaître quatre saisons consécutives de 1000 verges ou plus, dont une de 1777 l’an dernier ! S’il retrouve ne serait-ce qu’une partie de sa superbe, les Alouettes pourraient alors compter sur tout un duo en London et lui.

Et ils en auront grandement besoin : la défense des Alouettes a de nouveau démontré hier qu’elle n’est pas en mesure de suivre. Les Alouettes ne se sont pas fait battre par Travis Lulay ou Henry Burris lundi. Ils se sont fait battre par Joey Elliott…

De mal en pis au baseball…

Définitivement, nous ne sommes pas capables de prédire l’issue des matchs au baseball. Nous sommes déjà 0 en 2 avec les matchs éliminatoires, alors que les Orioles de Baltimore et les Cards de St. Louis l’ont emporté… Au moins, les Reds et les Tigers disposent d’une confortable avance. Nous avons choisi ces deux clubs pour l’emporter en 4 parties.

Pour les deux autres séries, bien que nous n’ayons pas eu le temps de donner nos prédictions avant, les deux matchs joués ne changent rien, car nous aurions choisi les Yankees de New York (contre les Orioles) en 4 et les Nationals de Washington (contre les Cards) en 4 également. Ces deux séries sont à égalité 1-1.

Les vraies affaires !

Oh que oui !

Après 162 matchs, les 8 10 équipes s’étant qualifiées pour les séries 2012 du Baseball majeur donnent ce soir le coup d’envoi au plus beau mois de l’année !

Même si la dernière journée d’activités n’a pas été aussi palpitante que celle de l’an dernier, alors qu’en 30 minutes, nous avions eu droit à quatre fins de match époustouflantes à souhait, elle aura quand même permis un upsetqu’on n’avait pas vu venir, avec la victoire des A’s face aux Rangers, qui menaient 5-1 après trois manches. Cette victoire des A’s a relégué les Texans au match-suicide pour le quatrième as, disputé à compter de 20 h 30 aujourd’hui. Les Orioles de Baltimore, les visiteurs pour ce duel, ont connu une superbe saison, mais nous croyons que leur parcours prendra fin face aux Rangers.

Voici ce qu’on souhaite. Maintenant, voyons voir ce qui va vraiment se passer. Peu importe, octobre sera tout de même le plus beau mois de l’année !

Juste avant, les Cards de St. Louis, vainqueurs de la Série mondiale l’an dernier après s’être qualifiés in extremis lors du dernier jour de la saison 2011, visiteront quant à eux les Braves d’Atlanta. Les Cards ne seront pas capables de répéter leurs exploits de l’an dernier et ce sont les Braves qui se qualifieront.

Les vainqueurs de ces matchs affronteront ensuite les Yankees de New York et les Nationals de Washington.

Dans les autres séries, les A’s affronteront les Tigers de Detroit et les Reds de Cincinnati se frotteront aux Giants de San Francisco. Tigers en 4 et Reds en 4 aussi.

AVERTISSEMENT: Nous avons été pitoyables dans nos prédictions en séries du Baseball majeur l’an dernier. Ne misez pas votre maison en suivant nos conseils !!!

Curieuse façon de procéder

Le Baseball majeur a décidé d’innover pour les séries de divisions, mais d’une bien curieuse façon. Disputées sous la formule 3 de 5, ces séries verront l’équipe ayant le meilleur résultat disputer les deux premiers matchs dans le stade adverse.

Le but des 162 matchs n’est-il pas de s’assurer de l’avantage du terrain ? Nous comprenons que les trois dernières parties seront disputées à domicile et que le fameux 5e match sera joué dans le stade de la meilleure équipe, mais c’est toujours plus difficile de jouer à l’étranger, peu importe le sport. Pourquoi risquer de se retrouver 0-2 en jouant à l’extérieur ?

Et économiquement, est-ce que les dollars sauvés en ne faisant qu’un voyage vaut le risque de ne jouer qu’un match à domicile en séries (si l’une ou l’autre des équipes balaie la série) ? Les séries ne constituent pas une occasion de s’en mettre plein les poches pour les proprios ?

Pas le meilleur move de l’histoire, il nous semble…

Game Over

On ne vous en a pas parlé, mais nous avons dévoré l’excellent «Game Over: l’histoire d’Éric Gagné» du confrère Martin Leclerc, dans lequel Gagné avoue publiquement pour la première fois avoir utilisé des produits dopants et fait son mea culpa.

Notre texte à ce sujet ici.

On commence à toucher au portefeuille des joueurs

Depuis hier, la LNH a officiellement commencé à piger dans les poches des joueurs en annulant les deux premières semaines du calendrier régulier.

D’un côté et de l’autre, on semble vouloir persister à nous faire croire qu’on est big et que ce conflit est pour le bien du sport. On le répète : BULLSHIT !  On comprend les joueurs de ne pas vouloir voir leurs revenus diminuer, c’est la réaction normale de tout être humain. Mais depuis quand un partage autour de 50-50 n’est pas équitable ?

Les joueurs prétendent que ce sont eux qui font le show et qu’ils devraient recevoir davantage. Ça se défend. Mais s’il n’y a pas des propriétaires (et une ligue) qui s’entêtent à faire jouer des clubs dans des marchés où il ne devrait pas y en avoir, il y a plusieurs dizaines de ces joueurs qui seraient peut-être sans travail. Qui sait : peut-être que 50 % des revenus avec des clubs dans des marchés qui rapportent valent plus que 57 % dans des marchés moribonds ? Les joueurs se sont-ils penchés là-dessus ?

Par ailleurs, avez-vous lu le braillage de Krys Barch (rapporté par Ken Campbell, notamment) ? Le pugiliste des Devils, parce qu’il n’est pas reconnu pour grand chose d’autre, se plaint de la situation de joueurs qui comme lui, ne sont pas des superstars.

Barch a peut-être besoin d’aide (il disait avoir pris quelques consommations alcoolisées et avoir un fusil près de lui au moment de twitter ses inepties). Nous l’encourageons fortement à en demander ou que quelqu’un de son entourage lui vienne en aide, car cette détresse profonde est tout sauf drôle. Mais pour ce qui est de ses récriminations, alors là, minute champion !

Barch a touché 3,8 millions $ en salaire et a contrat valide encore deux ans, pour 1,5 million supplémentaire. S’il n’est pas content du traitement que lui réserve le hockey, un sport qui permet les bagarres et permettent à des gars sans talent de hockeyeur comme lui de faire du sport professionnel, qu’il tente de percer en UFC pour voir si c’est aussi payant. En attendant, il devrait fermer sa boîte et accepter sa «pauvre» condition.